Sur les Champs-Élysées, la consternation au lendemain des violences
Jamais, en quatre mois de manifestations, les Champs-Élysées n'avaient connu autant de casse. Des vitrines brisées, des magasins incendiés. Les commerçants et les riverains réclament d'être protégés.
L'avenue a été dévastée samedi 16 mars, mais la foule flâne de nouveau aux terrasses et se balade sur les trottoirs dimanche. Des promeneurs souvent venus constater les dégâts par eux-mêmes et qui s'indignent tour à tour contre les casseurs et contre l'État. "J'ai honte, j'ai honte, ce n’est pas possible, ce n'est pas la France", commente une passante. "La démocratie, oui, c'est vraiment le meilleur des systèmes. Mais si elle devient un peu plus contraignante, ce sera mieux pour tout le monde", pense un autre flâneur.
Empêcher de nouvelles violences
Les touristes ramèneront de tristes souvenirs des Champs-Élysées, comme ce couple venu d'Anvers dont la voiture a été incendiée par des casseurs. Samedi 16 mars, la plupart des boutiques et des restaurants de l'avenue ont été saccagés. En tout, 80 commerces ont été touchés, dont les kiosques à journaux. Les commerçants des Champs-Élysées attendent des mesures fortes de la part des autorités pour empêcher de nouvelles violences.
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