: Vidéo Déficit à 3% : "Je suis favorable à faire bouger ce dogme en Europe", déclare Didier Guillaume
Le ministre de l'Agriculture, invité lundi de franceinfo, a estimé que lorsque ce "dogme technocratique" décidé en 1992, il n' y avait pas toutes "ces situations".
"En 1992, Maastricht a décidé 3%. Il y a 20 ans, il y avait dix millions d’habitants de moins", il n’y avait pas toutes ces situations" en Europe, a déclaré le ministre de l’Agriculture, sur franceinfo, lundi 10 décembre.
Didier Guillaume a semblé lancer l'hypothèse d'un déficit supérieur, en France, au plafond fixé par les règles budgétaires européennes, afin répondre à la crise des "gilets jaunes". "Si aujourd'hui c'est 3,1%, est-ce que c'est un problème ?", s'est-il interrogé. "Je mets ça sur la table", a ajouté le ministre. "Jamais je ne soutiendrai une politique qui laisserait ouverte les vannes grandes ouvertes, a aussitôt précisé Didier Guillaume. "Mais je suis favorable à faire bouger ce dogme en Europe, peut-être que la France peut être moteur en Europe sur ce sujet", a-t-il ajouté.
"Ce qui est autrement plus grave que les 3% de déficit, c'est que l'extrême droite, les populistes, gagnent la plupart des élections en Europe", a conclu le ministre.
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