: Vidéo Gardes à vue de "gilets jaunes" : des "consignes de sévérité" ne choquent pas Benjamin Griveaux
Le porte-parole du gouvernement a justifié mardi sur franceinfo ces consignes en estimant que des personnes ont participé à des manifestations avec l'intention de "tuer des forces de l'ordre".
Une note du procureur de la République, dont franceinfo révèle le contenu mardi 26 février, préconise de ne lever les gardes à vue qu'après les manifestations de "gilets jaunes". Benjamin Griveaux n'a "pas eu connaissance" du document, mais le contexte d'une sécurité maximale ne l'étonne pas.
"L'intention de tuer les forces de l'ordre"
*Des consignes de fermeté "ont été données mais à l’occasion de l’ensemble des manifestations", a précisé le porte-parole du gouvernement, et pas spécifiquement contre les "gilets jaunes". "Nous avons connu des épisodes de violence nombreux depuis de nombreux week-ends, qui faisaient aussi suite à des épisodes importants, des violences terroristes ces dernières années", a-t-il déclaré.
"Qu'il y ait eu des consignes de sévérité particulières qui aient pu être données à certains moments pour rétablir l’ordre public, parce que vous aviez dans certaines manifestations des personnes qui s’y rendaient avec l’intention ferme de piller, de voler, de brûler, de violenter je dirais même de tuer les forces de l’ordre, qu’il y ait des consignes de sécurité ça ne me choque pas", a estimé Benjamin Griveaux.
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