Grève à Air France : les pilotes restent campés sur leurs positions
Les négociations ne donnent toujours rien chez Air France. Au quatrième jour de la grève des pilotes de ligne, leur principal syndicat le SNPL a rejeté en bloc les propositions du PDG de la compagnie, Alexandre de Juniac, exprimées mercredi. Ce dernier proposait notamment de limiter à 30 avions en France l'extension de sa filiale low cost Transavia - jusqu'en 2019 -, assurant également que le périmètre de Transavia France ne serait pas rogné par Transavia Europe, en France. De fait, Transavia France resterait seule dans les villes françaises où elle est présente.
"J'en viens à me demander s'il y a vraiment une volonté de négocier" (Alexandre de Juniac, PDG Air France)
Mais le SNPL ne veut pas entendre parler de cette proposition "largement insuffisante pour protéger les emplois français ". Tout comme le deuxième syndicat représentatif, le Spaf, qui jugeait mercredi l'offre "pas acceptable ". Avant la reprise des négociations jeudi après-midi, la tension est à son comble, Alexandre de Juniac ayant lâché une phrase lourde de sens : "J'en viens à me demander s'il y a vraiment une volonté de négocier ".
En attendant, la grève perturbe encore très fortement le trafic. Seuls quatre avions sur dix environ sont maintenus depuis plusieurs jours. Et la principale revendication des pilotes, l'instauration d'un contrat unique entre Transavia et Air France, est invariablement repoussée par la direction.
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