Air France : l'interpellation de cinq salariés irrite les syndicats

Ce lundi 12 octobre, au soir, cinq salariés d'Air France sont toujours en garde à vue. Ils ont été interpellés dans le cadre de l'enquête sur l'agression de deux dirigeants de la compagnie aérienne lundi dernier.

Un rassemblement a eu lieu dans l'après-midi dans le secteur fret d'Air France à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, où travaillent la plupart des personnes arrêtées. La manifestation s'est tenue dans le calme. Des personnalités de gauche se sont jointes aux syndicats.

"Comme des bandits"

Tout le monde ou presque regrette les violences mais de nombreux manifestants dénoncent les conditions de l'arrestation des cinq salariés. Florent Gohier (Force ouvrière) estime qu'ils ont été "interpellés comme des bandits". "Même si c'est regrettable, deux chemises, ce n'est pas un crime de sang", ajoute-t-il au micro de France 3. Dans le même temps, la direction a poursuivi ses discussions avec les syndicats. Ces derniers ont fait savoir qu'ils n'accepteront aucune sanction contre leurs collègues.