Air France : cinq militants CGT, dont un délégué du personnel, parmi les six personnes interpellées
Six salariés de la compagnie aérienne ont été arrêtés, dans le Val-d'Oise, en Seine-et-Marne, dans les Yvelines et dans l'Aisne, lundi matin.
Ce qu'il faut savoir
Une semaine après les violences spectaculaires à Air France, l'enquête judiciaire progresse. Six salariés de la compagnie aérienne ont été placés en garde à vue, lundi 12 octobre au matin, alors que le dialogue doit reprendre entre la direction et les syndicats pour sortir de la crise. Selon les informations de France Info, cinq d'entre eux sont des militants CGT. L'un serait même délégué du personnel.
• Cinq arrestations et une convocation. Quatre de ces salariés suspects ont été arrêtés "sans incident" vers 6 heures à leur domicile, dans le Val-d'Oise, en Seine-et-Marne, dans les Yvelines et dans l'Aisne, ont indiqué le parquet de Bobigny et des sources policières. Un cinquième a été interpellé un peu plus tard. Le sixième "a été placé en garde à vue dans la matinée". Il avait été "convoqué dans le cadre de l'enquête", précise le parquet.
• Les suspects, membres du personnel au sol. Les cinq premiers salariés gardés à vue travaillent dans la branche Cargo ou à Air France Industries, notamment comme magasiniers. Leurs interpellations ont été décidées "sur la base de témoignages et de la vidéo-surveillance", précise une source policière. Un rassemblement de soutien est prévu à 16 heures à Roissy, selon une source syndicale.
Bientôt les premières sanctions. Parallèlement à ces interpellations, les premières notifications de sanctions devaient être envoyées lundi aux salariés identifiés comme ayant participé aux incidents, a affirmé à l'AFP une source proche du dossier, sans préciser le niveau de sanction. La direction d'Air France avait fait savoir que ces sanctions disciplinaires pourraient aller jusqu'au licenciement.