Harcèlement sexiste dans les transports : une vaste campagne lancée
Stop au harcèlement dans les transports. Affiches dans les métros et gares, clip vidéo sur internet, dépliants... Le gouvernement a lancé lundi 9 novembre sa campagne nationale en coordination avec la RATP et la SNCF.
C'est l'heure de pointe dans le métro parisien. Et pour les femmes, le cauchemar qui commence. Le pire, croiser ceux qu'on appelle des frotteurs, des hommes qui se collent aux voyageuses. Des gestes déplacés, parfois même des mains aux fesses ou des insultes. Contre cette violence ordinaire, le gouvernement lance une campagne d'information. Ce type de harcèlement est puni par la loi. Les agresseurs risquent jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende. Beaucoup de victimes l'ignorent et hésitent à porter plainte.
"Stop, ça suffit !"
Pour les associations, il faut que ça change. "Il faut faire comprendre que ce n'est pas une fatalité, qu'on a le droit de réagir, de dire non, de saisir la justice", explique Olga Volfson de l'association "Stop harcèlement de rue". À Nantes, les chauffeurs des bus de nuit peuvent s'arrêter à tout moment à la demande d'une passagère pour qu'elle puisse descendre en toute sécurité. C'est encore en expérimentation alors qu'au Canada, ce système existe depuis 25 ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.