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La "contribution climat-énergie" diversement accueillie

REACTIONS | La "contribution climat-énergie", plus connue sous le nom de taxe carbone, ne fait pas l'unanimité dans la classe politique et chez les professionnels concernés. Alors que le "ras-le-bol fiscal" monte, le gouvernement assure de son côté qu'il ne s'agit pas d'un nouvel impôt.
Article rédigé par Julien Pasqualini
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Au lendemain de son annonce par le min istre de l'Ecologie, plusieurs membres du gouvernement ont défendu vendredi la création d'une "contribution climat-énergie". Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, assure qu'"il ne s'agit d'une nouvelle taxe mais de l'idée de verdir les taxes existantes pour modifier les comportements ".   

"Ras-le-bol fiscal"

Cette mise au point, qui intervient sur fond de "ras-le-bol fiscal" dans la majorité, ne suffit pas à rassurer le sénateur-maire socialiste de Dijon. François Rebsamen se dit défavorable à "la création d'une nouvelle taxe ". La présidente PS de la région Poitou-Charente, Ségolène Royal, estime que ce n'est pas "le moment de mettre un impôt supplémentaire ". Tous les deux sont rejoints par une partie de l'opposition. Le vice-président du Front national Florian Philippot fustige une vision "fiscaliste " de l'écologie. Selon lui "il faudrait passer à une autre vision de l'écologie fondée sur la relocalisation de l'activité ".

Les réactions sont également vives dans certains secteurs de l'économie, directement visés par cette contribution climat-énergie. Les routiers par exemple dénoncent cette mesure. "Nos entreprises vont déjà devoir affronter à compter du 1er octobre prochain l'écotaxe poids lourds, donc nous considérons que taxe carbone plus écotaxe poids lourds c'est une double peine " a déclaré sur France Info Nicolas Paulissen, délégué général de la fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR).

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