Autoroutes : les prix des péages vont augmenter d'environ 3% sur la plupart des réseaux

Dans le nord de la France, la Sanef va par exemple augmenter ses tarifs de 2,79% pour les véhicules de classe 1.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un péage autoroutier à Beuzeville (Eure), le 15 septembre 2023. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS)

Une augmentation contenue. Les péages autoroutiers vont limiter pour la plupart leur hausse annuelle à moins de 3% au 1er février, selon un document du ministère des Transports consulté vendredi 26 janvier par l'AFP. Parmi les principaux réseaux, dans le nord de la France, la Sanef va notamment augmenter ses tarifs de 2,79% et la SAPN de 3,08% pour les véhicules de classe 1. Dans le centre-est du pays, le tarif d'APRR va augmenter de 3,02% et ceux d'Area de 3,04%.

Pour l'ouest et le sud de la France, Vinci, le principal concessionnaire avec 4 443 km d'autoroutes (réseaux ASF, Cofiroute, Escota, Arcour et Arcos), avait déjà annoncé mercredi 24 janvier que ses tarifs allaient augmenter de 2,7% en moyenne. Fin novembre 2023, Clément Beaune, alors ministre délégué aux Transports, avait assuré qu'elle serait "inférieure à 3%" en moyenne en 2024, soit moins que l'inflation.

Des tarifs basés sur l'inflation

Parmi les plus petits réseaux, les Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) vont augmenter de 3,23%, le pont de Normandie de 1,72%, le Duplex A86 de 4,77% (tarif non abonné). La hausse sera de 5,41% pour l'A150 entre Rouen et Le Havre, et de 4,99% pour l'A79 dans l'Allier. Le viaduc de Millau présente la plus forte hausse cette année avec 5,83% hors période estivale (et 5,56% sur le tarif estival).

La hausse des tarifs des autoroutes est basée sur l'inflation, qui a atteint 3,87% sur la période de référence, mais aussi sur les plans d'investissement des sociétés concessionnaires. Ces tarifs, validés par les pouvoirs publics, doivent encore faire l'objet d'une publication au Journal officiel.

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