"Gilets jaunes" : ces fins de mois difficiles qui expliquent la colère
La mobilisation des "gilets jaunes" continue. Nous sommes allés à la rencontre de Français vivant en Alsace pour qui les fins de mois sont difficiles.
Leur colère ne retombe pas. L'annulation de la hausse sur les carburants ne leur suffit pas. Sur ce rond-point de Sélestat, dans le Bas-Rhin, nous avons rencontré ces "gilets jaunes" qui ne lâcheront rien. Il y a notamment Giovanni Collaone, 48 ans. En invalidité partielle, célibataire, il vit avec un enfant et avec moins de 1 000 euros par mois. "Je veux payer les choses, je veux vivre de ce que je gagne, je veux pouvoir respecter la planète, mais il en faut aussi des moyens", tonne-t-il.
Mobilisés plus que jamais
Myriam Delbecq, 48 ans, est aide-soignante. Célibataire, elle vit avec deux enfants avec 1 500 euros par mois. "On parle de la baisse de la taxe d'habitation, moi je ne l'ai pas vue concrètement. On ne les croit plus c'est ça le problème, on ne croit plus du tout à nos politiques et à leurs effets d'annonces où ils disent ceci, cela, et sincèrement il n'y a rien qui vient derrière, on le voit bien", affirme-t-elle. Sur leur rond-point, ils resteront mobilisés plus que jamais demain avec le sentiment de n'avoir rien à perdre.
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