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Gilets jaunes : "Il ne faut pas se laisser déborder par le chagrin et la colère" réagit la fille de la manifestante tuée en Savoie

Alexandrine Mazet, elle-même manifestante, s'est exprimée au micro de France Bleu Vaucluse.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Vaucluse
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un gendarme vérifie les identités de "gilets jaunes" à Pont-de-Beauvoisin, en Savoie, où une automobiliste a mortellement fauché une manifestante samedi 17 novembre. (ROMAIN LAFABREGUE / AFP)

"Il faut être intelligent et ne pas se laisser déborder par le chagrin et la colère", réagit samedi 17 novembre la fille de la manifestante tuée dans la matinée par une automobiliste lors d'une manifestation des "gilets jaunes" à Pont-de-Beauvoisin, en Savoie.

La jeune femme, jointe par France Bleu Vaucluse, participe elle-même au mouvement des "gilets jaunes" à Cavaillon, où elle réside.

"On attend de connaître les circonstances exactes de l'accident, parce que ça ne sert à rien de s'énerver et de hurler avant de tout savoir", estime Alexandrine Mazet, ajoutant qu'elle ne veut pas "blâmer qui que ce soit à chaud".

Enquête ouverte pour homicide involontaire

Elle a appris la mort de sa mère depuis le barrage routier de Cavaillon. "C'était prévu [qu'elle manifeste], on en a parlé encore hier au soir", explique-t-elle à France Bleu Vaucluse. "Elle m'avait dit qu'elle ferait attention, qu'elle resterait passive sur le mouvement, qu'elle ferait acte de présence, et pas plus. Est-ce que les circonstances ont fait qu'elle s'est mise dans une situation compliquée ? Aujourd'hui je n'en sais rien."

Chantal Mazet, âgée de 63 ans, a été tuée sur un barrage de "gilets jaunes" à Pont-de-Beauvoisin, en Savoie, fauchée par une automobiliste prise de panique. L'automobiliste a été placée en garde à vue et une enquête est ouverte pour homicide involontaire.

Alexandrine Mazet, fille de la manifestante tuée en Savoie, au micro de Daniel Morin de France Bleu Vaucluse

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