Les transporteurs de carburants continuent leur grève. Il n'y a pas de risque de pénurie. Les autorités lancent un appel au calme.
Pas de négociations, mais pas de pénurie de carburants non plus. La grève des chauffeurs de camions transportant des matières dangereuses a été reconduite ce mardi 30 mai. A l'origine du mouvement, la CGT-Transports, qui a organisé depuis vendredi, des barrages filtrants autour de plusieurs sites de raffinerie ou de dépôts d'hydrocarbures principalement en région parisienne avec des conséquences limitées.
Pas de panique
La CGT demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois. Le syndicat dit attendre en vain depuis le 10 mai une réponse à ses revendications. 75% de l'approvisionnement des stations-service a pu être assuré selon la préfecture de police. Elle met en garde également les automobilistes contre toute surconsommation préventive, en clair, pas de panique.
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