Pénurie de carburant : les Français contraints de s'adapter
Les pénuries de carburant vont continuer et s'étendre. La grève a été reconduite, mardi 11 octobre, dans les raffineries. Alors, les Français s'organisent en faisant par exemple du covoiturage.
À Rabastens (Tarn), tôt dans la matinée du mardi 11 octobre, deux hommes qui sont presque voisins ont décidé de faire la route de 35 km vers Toulouse (Haute-Garonne) ensemble, face à la pénurie de carburant. Pour Benjamin Gouin, le conducteur, le covoiturage était déjà une évidence écologique. Il devient d'autant plus utile aujourd'hui. Pour son passager, Matthieu Barré, c'est une façon d'économiser l'essence de sa propre voiture.
La solution des transports en commun
La pénurie d'essence favorise les rencontres : depuis quelques jours, Karos, la principale application de covoiturage en France, connaît une fréquentation record. Pas d'essence, pas de voiture : en région parisienne, à Chilly-Mazarin (Essonne), le plan B prend la forme du RER C. Un trajet d'1h30 au lieu d'une heure qui est, pour certains, loin du confort solitaire de la voiture. Pour ceux qui ne sont pas habitués aux transports en commun, il faut donc prendre de nouvelles habitudes, en espérant néanmoins que la situation ne dure pas. Enfin, en Belgique, les Français frontaliers viennent faire le plein.
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