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Vidéo Brut a retrouvé les jeunes d’Aulnay, qui aident les habitants à faire leur plein

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À Aulnay-sous-Bois, ces jeunes ont suscité l’admiration des habitants en organisant la circulation autour d’une station-service, en pleine pénurie d’essence. Brut les a retrouvés quelques jours plus tard, toujours en train d’aider les conducteurs.
VIDEO. Brut a retrouvé les jeunes d’Aulnay, qui aident les habitants à faire leur plein À Aulnay-sous-Bois, ces jeunes ont suscité l’admiration des habitants en organisant la circulation autour d’une station-service, en pleine pénurie d’essence. Brut les a retrouvés quelques jours plus tard, toujours en train d’aider les conducteurs. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À Aulnay-sous-Bois, ces jeunes ont suscité l’admiration des habitants en organisant la circulation autour d’une station-service, en pleine pénurie d’essence. Brut les a retrouvés quelques jours plus tard, toujours en train d’aider les conducteurs. 

Les gens, ils sont venus juste pour nous remercier. Il y a une dame, elle est venue, c’est sa fille qui l’a envoyée juste pour nous remercier. Les gens venaient, ils nous déposaient des sacs de courses et ils partaient. Ça fait chaud au cœur, ça fait plaisir”, pense Féfé. Depuis quelques jours, des jeunes d’Aulnay-sous-Bois ont pris en main la circulation pour accéder à une station-service, alors que les heures d’attente se multipliaient à cause de la pénurie de carburant. Brut les avait déjà rencontrés une première fois, mais les retrouve aujourd’hui pour discuter de l’impact de leur action sur le quartier.

“C’est un petit buzz mais c’est un buzz positif”

Cette histoire, elle a commencé comment ? C’étaient des petits jeunes qui s’étaient approprié la pompe. Après, on est arrivés et on a remis les choses dans l’ordre, parce qu’on trouve que c’est quelque chose qui ne se fait pas. Moi, par exemple, demain, ma mère va mettre de l’essence, j’aimerais pas qu’elle m’appelle et qu’elle me dise : ‘J’ai dû payer 10 euros en plus parce qu’il y avait des petits jeunes qui gardaient la pompe’”, explique Ben.

Tous se rejoignent à la station en dehors de leurs heures de travail, comme c'est le cas pour Féfé. “Je suis expert en immobilier. J’organise mes journées. J’y vais un peu plus tôt, donc j’appelle mes clients pour y aller un peu plus tôt, comme ça, je finis plus tôt et je peux me consacrer l’après-midi à la station.” Pour Ben, “c’est un petit buzz qui va durer un certain temps mais c’est un buzz positif, c’est ça qui fait surtout plaisir, en fait.” “J’espère que ça va influencer plein d’autres personnes à faire la même chose. Ça fait partie des devises de la France: liberté, égalité, fraternité. Là, c’est de la fraternité, on s’entraide”, montre Djibril.

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