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Carburant : des ventes à prix coûtant au moins "jusqu'à la Saint-Sylvestre", annonce Michel-Edouard Leclerc

Le PDG du groupe Leclerc était l'invité du "8h30 franceinfo", ce mercredi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une station service E.Leclerc, à Autun (Bourgogne), le 5 mai 2023. (STEPHANE MOUCHMOUCHE / HANS LUCAS / AFP)

Dans les stations-services Leclerc, la vente à prix coûtant "va commencer vendredi et ça va durer jusqu'à la Saint-Sylvestre", précise Michel-Edouard Leclerc, le PDG du groupe, ce mercredi sur franceinfo. Passé le 31 décembre, il est possible que cela continue. En effet, cette date "est un jalon, un point d'étape".

>> Carburants : pourquoi toutes les stations ne pourront pas faire des opérations carburant à "prix coûtant"

Les enseignes Leclerc et Carrefour se sont engagées à réaliser de telles opérations tous les jours dès vendredi 29 septembre, quand Casino, Cora et Intermarché en réaliseront deux week-ends par mois, Système U et Auchan au moins un week-end par mois, a détaillé Matignon. 

"Le carburant, c'est 10 milliards de chiffre d'affaires. Donc, quand on bouge les centimes, ça fait tout de suite exploser les compteurs. C'est un gros effort, mais on veut que les raffineurs, les pétroliers participent à cet effort", a précisé Michel-Edouard Leclerc, avant d'indiquer que la marge de vente est de "2 à 3%, donc entre 2 et 6 centimes par litre. Cela représente donc un ou deux euros par plein d'essence".  

Toutefois, tous les points de distributions de l'enseigne ne proposeront pas forcément de telles opérations a prévenu le chef d'entreprise : "Sur 700 stations d'hypermarchés, il y a 50 à 60 stations pour qui c'est difficile."

A défaut de les convaincre de vendre à perte, le gouvernement a en effet réussi à obtenir des distributeurs de carburant qu'ils les vendent "à prix coûtant" lors de "près de 120 000 opérations" dans 4 000 stations jusqu'à la fin de l'année, une mesure dont l'effet devrait toutefois rester limité.  

Matignon a estimé avoir "fait bouger les lignes", quelques jours après que le président Emmanuel Macron a acté l'abandon de la vente à perte, initialement souhaitée par le gouvernement, mais face à laquelle les distributeurs avaient opposé une fin de non-recevoir. 

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