Carburant : jusqu’où ira la hausse des prix ?

"Même au mois d’octobre 2018, au tout début de la crise des gilets jaunes, le carburant était moins coûteux", commence par expliquer le journaliste Gaspard de Florival. Par exemple, le sans-plomb 95 revenait à 1,66 euros le litre en 2018. Aujourd’hui, cela coûte dix centimes de plus. "Cela faisait dix ans que les automobilistes n’avaient pas payés aussi cher leur plein d’essence", continue Gaspard de Florival.

Peut-on espérer une baisse des prix ?

Cette hausse de prix est en partie expliquée par la reprise économique, car la demande est forte. "Le problème est que l’offre est réduite donc le prix grimpe. D’un côté, les pays producteurs n’arrivent pas à suivre la cadence, eux-mêmes touchés par l’épidémie, et de l’autre il y aussi les tensions géopolitiques", comme au Kazakhstan où des conflits sont survenus liés à la hausse du prix du gaz récemment. À court terme, on peut espérer une baisse des prix notamment avec le télétravail qui entraînerait une baisse du trafic routier, mais "les prix à la pompe ne devraient pas baisser drastiquement en 2022", conclut-il.