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Carburant : "Nous exigeons une baisse du prix à la pompe pour tous au-delà des 18 centimes", insiste Véronique Louwagie, députée LR

Un acord entre la majorité et les députés Les Républicains sur le prix de l'essence est-il possible ? Véronique Louwagie reste ferme sur "une baisse bien plus forte que celle qui existe" de 18 centimes d'euros par litre mise en place par le gouvernement.

Article rédigé par franceinfo
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La députée Les Républicains Véronique Louwagie à l'Assemblée nationale, le 28 janvier 2020. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Nous exigeons une baisse du prix à la pompe pour tous et qui irait bien au-delà des 18 centimes", a déclaré jeudi 21 juillet sur franceinfo Véronique Louwagie, députée Les Républicains de l’Orne. "Nous avons déposé un amendement avec une remise de 40 centimes dès septembre jusqu'en décembre. Donc, à partir de là, il y a un prisme entre 18 et 40 centimes", ajoute la vice-présidente de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Les discussions vont continuer dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2022.

La députée reste ferme sur "une baisse bien plus forte que celle qui existe" de 18 centimes d'euros par litre d'essence mise en place par le gouvernement. La majorité et les oppositions travaillent à un compromis pour trouver un ou plusieurs dispositifs qui aideraient les Français à faire face à la hausse des prix du carburant. Le dispositif "gros rouleurs", envisagé par le gouvernement dans un  premier temps, pourrait en faire les frais. "Nous avons dénoncé finalement cette usine à gaz administrative" qui "n'aurait profité qu'à certaines catégories de Français", explique-t-elle.

Les LR pas opposés à une dégressivité

Dans un premier temps, Les Républicains réclamaient une baisse du prix du litre d'essence à 1,50 euro. "Nous mesurons que c'est un coût important", admet-elle. Le gouvernement a rejeté cette proposition. Les Républicains ne sont pas opposés à une dégressivité : "Il faut voir de quelle nature est la dégressivité. De quelle base nous partons. Et quel est le seuil à l'arrivée. Il est important d'avoir une dégressivité qui n'aboutisse pas à zéro en décembre et qui soit sur une pente acceptable", a-t-elle proposé.

"Nous demandons également un doublement du chèque carburant défiscalisé que peuvent verser les employeurs à leurs salariés pour le passer de 200 à 400 euros", a-t-elle ajouté.

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