Carburants : Fabien Roussel "inquiet" pour les Français "qui n'arrivent plus à boucler leur fin de mois"
Alors que la ristourne de 30 centimes à la pompe arrive à terme mercredi, le secrétaire national du PCF appelle les salariés à "s'unir" et à "réoccuper les ronds-points" comme lors du mouvement des Gilets Jaunes en 2018.
À deux jours de la fin de la prime sur le litre de carburant, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord, se dit "inquiet", sur franceinfo lundi 14 septembre, pour les Français "qui n'arrivent plus à boucler leur fin de mois". "Les Français découvriront que ce n'est pas à cause de la CGT qui occupe les raffineries que l'essence va repasser à 2 euros", ironise-t-il. Le député PCF du Nord se dit aussi "inquiet parce que le pouvoir d'achat des concitoyens est gravement attaqué", notamment par la hausse des factures d'électricité.
Fabien Roussel appelle les salariés à "s'unir" et à "réoccuper les ronds-points" comme lors du mouvement des Gilets Jaunes en 2018. "Si le gouvernement n'entend pas que la cocotte est en train de bouillir, qu'il y a besoin de mesures fortes pour s'attaquer à la spéculation (...) il faudra pousser par tous les bouts", prévient-il "
"Si ça n'arrive pas à passer par l'Assemblée nationale, il y a des lois que je souhaite rendre populaires et faire passer par la rue"
Fabien Rousselà franceinfo
Fabien Roussel se demande ainsi s'il y a "d'autres moyens pour faire vivre la démocratie", évoquant par-là les recours à l'article 49.3 de la Constitution par le gouvernement sur le projet de loi de finances 2023 et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Il rappelle qu'il a "proposé un texte de loi visant à indexer l'ensemble des salaires sur l'inflation" et qu'à l'Assemblée nationale des "amendements" ont été votés "par la droite et la gauche".
Le secrétaire national du PCF "dénonce la nouvelle bande des quatre" qui serait formée selon lui par "le Rassemblement national, Emmanuel Macron, Horizons avec Édouard Philippe et Les Républicains". Ces "partis de droite et d'extrême droite, fustige Fabien Roussel, sont d'accord pour ne pas augmenter les salaires, pour ne pas rétablir l'ISF, pour ne pas indexer les salaires sur l'inflation, pour ne pas mettre de coups de pouce au Smic".
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