"Gilets jaunes" : deux visions s'affrontent
Le rassemblement des "gilets jaunes" à Paris, samedi 1er décembre, a été extrêmement violent.
À proximité de la place de l'Étoile, des casseurs s'en prennent à une agence bancaire, samedi 1er décembre, lors du rassemblement des "gilets jaunes". La façade est détruite sous les applaudissements d'une partie des "gilets jaunes" présent sur place. Quelques minutes plus tard, d'autres "gilets jaunes" empêchent une voiture de prendre feu. Ils déplorent la violence. "On n’est plus du tout dans le même registre (...), je peux vous assurer que ceux qui font ça ne sont pas des 'gilets jaunes'", pour ce manifestant pacifique. Pendant que des casseurs sévissent près de la place de l'Étoile, des "gilets jaunes" aident une jeune libraire à tout rentrer. "On est solidaires, on n’est pas là pour casser", explique un autre manifestant.
Une chaine humaine pour protéger la tombe du Soldat inconnu
Loin de ces scènes de solidarité, d'autres "gilets jaunes" ont tagué l'Arc de triomphe et affrontent les forces de l'ordre. Certains revendiquent le recours à la violence. "S'il n'y a pas un petit peu de violence, ça ne marchera pas. On ne baissera pas les bras", défend une manifestante. "Maintenant, on est là pour se battre", souligne un autre manifestant. Au même moment, au centre de la place de l'Étoile, des manifestants ont formé une chaine humaine pour protéger la tombe du Soldat inconnu.
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