: Vidéo Présidentielle : la baisse des taxes sur les carburants proposée par Anne Hidalgo n'est pas une "mesure sociale", selon Yannick Jadot
Le candidat écologiste propose "un chèque-énergie" pour "rendre du pouvoir d'achat" aux familles "les plus vulnérables".
"Quand on baisse la fiscalité pour tout le monde, ça ne s’appelle pas une mesure sociale", a déclaré Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle, lundi 11 octobre sur franceinfo, en critiquant la proposition d'Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate socialiste, de baisser les taxes sur les carburants.
"Le propriétaire d'un gros 4x4 qui utilise beaucoup de carburant va beaucoup gagner avec ce type de mesure, alors que la personne qui a un petit véhicule gagnera peu", estime le candidat écologiste. Il dit "préférer" la mise en place de "mesures sociales, de mesures de redistribution vers les personnes qui sont aujourd'hui le plus en difficulté."
Un chèque énergie pour "redonner du pouvoir d'achat aux plus fragiles"
Yannick Jadot propose donc "un chèque-énergie" pour "rendre du pouvoir d'achat" aux familles "les plus vulnérables". C'est selon lui le but de son projet écologiste, "redonner du pouvoir d'achat aux plus fragiles" avec notamment un "13e mois écolo du pouvoir de vivre". "Quand vous permettez, grâce à l'isolation des logements, 500-600 euros d'économies, quand vous baissez la TVA sur les produits réparables, loin du gaspillage, loin de l'obsolescence programmée, quand vous investissez dans le logement social, quand vous permettez d'accéder à des transports collectifs moins chers, voire gratuitement, vous rendez du pouvoir d'achat aux Français et dans mes calculs, c'est l'équivalent d'un treizième mois. Ça, c'est faire du social", a-t-il ajouté.
"Il y a eu deux milliards, deux milliards et demi de taxes supplémentaires liées à la hausse des prix de l'énergie, des carburants, du gaz, de l'électricité, a-t-il développé. Je propose que ces 2,5 milliards d'euros soient rendus aux Français sous la forme d'un chèque énergie qui serait de 400 euros pour les 5,8 millions de familles qui bénéficient parce qu'elles sont très vulnérables et 100 euros pour 15 millions de familles supplémentaires, les classes moyennes. Voilà ma mesure conjoncturelle."
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