Droit de retrait : le gouvernement tape du poing
Le Premier ministre Édouard Philippe a contesté le récent droit de retrait utilisé par la SNCF. Des sanctions sont envisagées.
La SNCF s'est mise en grève depuis vendredi 18 octobre, invoquant son droit de retrait. Le code du travail stipule que chaque salarié dispose de ce droit lorsqu'il a "un motif raisonnable de penser" qu'une situation dans son travail "présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé". Dans leur cas, les cheminots évoquent l'accident entre un TER et un camion dans les Ardennes où le conducteur s'est retrouvé à gérer la situation seul en l'absence de contrôleur.
Un "détournement du droit actuel" pour Édouard Philippe
Présent à la gare de l'Est à Paris samedi 19 octobre, le Premier ministre Édouard Philippe a fait savoir son agacement face à cette manière de protester. "C'est un détournement du droit actuel, la volonté de ne pas respecter la loi sur la grève dans les services publics, de la détourner pour avoir un impact maximal sur les Français", estime-t-il. Jugeant cette grève "sauvage et illégale", la direction de la SNCF envisage des sanctions.
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