Retraites : portrait de deux familles de cheminots en grève
Des équipes de journalistes de France 2 se sont glissées dans le quotidien de deux familles de cheminots en grève, l'une à Nice (Alpes-Maritimes), l'autre à Fréjus (Var).
Cela fait neuf jours qu'ils affichent la même détermination : deux cheminots, deux pères de famille unis dans la grève. "Ce n'est pas une réforme que pour les cheminots, c'est une réforme pour tous les Français", estime Aurélien Cortes, agent d'accueil SNCF. Avec son bébé d'un mois et demi, Émilie Cortes a accompagné son mari à la gare. Elle aussi agent SNCF, elle participe aussi aux manifestations, même en arrêt maternité.
Des milliers d'euros perdus
Après plus d'une semaine de grève, le couple a fait ses comptes avec déjà plus de 600 euros perdus. Il va falloir faire des sacrifices pour les fêtes de fin d'année. Des restrictions qui n'entament pas la détermination du couple, mais qui pèsent sur leur moral. "Cela commence à être long. On se demande si c'est le bon choix, si on est dans le vrai", précise Aurélien Cortes. Pour Frédéric Valéro, contrôleur SNCF, les moments en famille sont rares en ce moment. Il fait plus de 100 kilomètres par jour pour assister aux assemblées générales à Nice (Alpes-Maritimes). Il a déjà perdu près de 1 000 euros depuis le début de la grève.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.