SNCF : les petites lignes rurales sont-elles vouées à disparaître ?
Depuis le vote de la réforme de la SNCF, l'avenir des petites lignes ferroviaires inquiète de nombreuses communes rurales, notamment en Nouvelle-Aquitaine.
Les petites lignes de train irriguent les territoires ruraux. En Nouvelle-Aquitaine, la ligne 48 relie Périgueux (Dordogne) à Agen (Lot-et-Garonne). Ces dernières années, les usagers ont vu l'état des voix se dégrader. Par mesure de sécurité, la vitesse du train est abaissée à 60 km/h, résultat, les quais et les wagons sont déserts. Trop coûteuses, mal entretenus, peu fréquentées... ces petites lignes sont dans le viseur du gouvernement. Un rapport parlementaire s'interroge sur la rentabilité et le maintien de certaines d'entre elles.
"C'est une mort annoncée de notre territoire"
"C'est vraiment notre ligne de vie. C'est certain que si on nous la coupe, c'est une mort annoncée de notre territoire", déplore Christian Léothier, maire de Belvès, en Dordogne. Aujourd'hui, 140 millions d'euros de travaux seraient nécessaires pour rénover la ligne. Le ministère des Transports assure tout mettre en oeuvre pour préserver ces trains.
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