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Vidéo Le péage urbain de Londres, un échec et un paradoxe

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AVDE_LONDRES EXTRAIT GB2
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Article rédigé par France 3
France Télévisions

Après treize ans de péage urbain, Londres est beaucoup moins embouteillée par les voitures de particuliers… mais toujours plus par les autres véhicules, notamment les bus. Un constat d'échec dressé "in situ" dans cet extrait du magazine "Avenue de l'Europe", à voir le 12 janvier 2017.

Pour son numéro "Brouillard sur les villes" du 12 janvier 2017, "Avenue de l'Europe", qui ne recule devant aucun risque, est allé prendre un bol de smog à Londres. Dans la ville la plus embouteillée d'Europe, la pollution serait responsable de 10 000 décès prématurés par an.

Pourtant, il y a plus de dix ans que la voiture n'est plus reine dans la capitale britannique, depuis le fameux péage routier censé faire disparaître les bouchons et, avec eux, la pollution. Pour Tony Travers, conseiller du nouveau maire, qui est aussi chercheur à la London School of Economics, ce péage est un échec et un paradoxe. Constat dans cet extrait.

Un appel d'air pour les autres véhicules

Montons dans un de ces black cabs typiquement londoniens avec Tony Travers. "Le nombre de voitures individuelles qui entrent à Londres le matin à l'heure de pointe a été réduit de 200 000 à 70 000 depuis 2003. Cela a libéré de l'espace", explique-t-il. 

Pendant que nous circulons au ralenti, nous avons tout le temps de prendre la mesure du problème. "Regardez les véhicules que l'on croise : une ou deux voitures seulement. On voit des bus, des gros camions, des taxis, des camionnettes de livraison… Là où les voitures circulaient, les autres véhicules ont rempli le vide. C'est simple."

Trop de bus tue le bus

Mais voici que l'un de ces so famous bus rouges à impériale déboîte de son arrêt derrière un de ses congénères. "Et là, on va entrer dans un bouchon provoqué par des bus, constate Tony Travers. Les élus locaux ont toujours pensé que plus de bus, c'était mieux. Mais ce n'est pas vrai. Ce qu'on veut, c'est un meilleur service de bus. Moins de bus, mais ponctuels."

A suivre dans le magazine "Avenue de l'Europe" le jeudi 12 janvier 2017 à 0h05, sur France 3.

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