Transport : l'hydrogène, le carburant vert qui monte
L'hydrogène, mélange d'air et d'eau, peut aussi faire rouler les voitures. Il est facilement stockable et ne pollue pas. Vendredi 1er juin, le gouvernement présente un plan pour développer cette énergie.
Pure comme le bleu du ciel. La compagnie de taxis parisiens HYPE annonce la couleur : zéro pollution. Un choix radical qui se révèle à la station-service avec le carburant choisi : l'hydrogène. "On fait un plein en quelques minutes et on repart pour une autonomie comparable aux voitures thermiques", explique Abdou Aacha, chauffeur. Seul rejet dans l'atmosphère de ce type de véhicule : la vapeur d'eau. C'est une pile à hydrogène qui alimente un moteur électrique.
Un carburant d'avenir
Avec 75 véhicules à hydrogène, la première compagnie au monde vise les 600 voitures d'ici 2020. Mais avec des véhicules encore deux fois plus chers que le diesel, il faudra encore faire des efforts pour convaincre tous les chauffeurs de taxi. L’hydrogène qui alimente ces voitures est fabriqué par des électrolyseurs. Grâce au courant électrique, l'hydrogène est extrait de l'eau, un aliment naturel et abondant. Disposés dans des conteneurs, les électrolyseurs peuvent être installés partout, comme en Corse, où l'hydrogène est produit grâce à l'électricité solaire. L'hydrogène pourra alimenter tous les moyens de transport. La filière française est prête. Elle n'attend plus qu'un élan politique à la hauteur des enjeux.
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