Cet article date de plus d'un an.

Transports : en Allemagne, un tronçon d'autoroute électrifié porteur d'espoir

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Transports : en Allemagne, un tronçon d'autoroute électrifié porteur d'espoir
Transports : en Allemagne, un tronçon d'autoroute électrifié porteur d'espoir Transports : en Allemagne, un tronçon d'autoroute électrifié porteur d'espoir (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - L. Desbonnets, B. Boussouar, M. Werth
France Télévisions
Près de Francfort, en Allemagne, un tronçon d'autoroute est équipé de caténaires. Il permet aux camions de transports de fonctionner à l'électricité et, dans le même temps, de recharger leurs batteries sans avoir à s'arrêter. Mais le dispositif coûte cher.

Un mélange d'autoroute et de voie ferrée. On n'y trouve pas de rails, mais des caténaires et des camions aux allures de locomotives. Près de Francfort, en Allemagne, un chauffeur emprunte chaque jour un tronçon électrifié de cinq kilomètres. Lorsqu'il enclenche un bouton, son camion au moteur hybride se met à fonctionner à l'électricité. Une seule journée de formation suffit à maîtriser cette technologie.

Recharger les batteries en roulant

"Je ne ressens rien de particulier. C'est un peu moins bruyant qu'un moteur thermique. Sinon, je ne vois pas la différence", explique Paul Mühlberger. L'alimentation en courant permet non seulement au camion de rouler, mais aussi de recharger sa batterie sans avoir à s'arrêter. S'agit-il de l'autoroute du futur, qui rendrait le transport routier non polluant ? Ce tronçon est en tout cas testé depuis quatre ans. "On livre de la nourriture sur les magasins pas trop éloignés de l'autoroute, de façon à ce qu'avec une autonomie de 60 kilomètres, on puisse atteindre le supermarché puis rejoindre l'autoroute, pour prendre le courant et recharger à nouveau les batteries en conduisant", détaille Alexandre Kerscher, responsable régional chez Meyer Logistics. Un système qui demeure coûteux, pour l'heure.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.