Transports en zones rurales : les maires dénoncent l'abandon de l'État
Les élus locaux s'insurgent contre l'insuffisance des transports publics en zones rurales. Lignes SNCF fermées, absence de liaisons en autocars. Une étude révélée par Le Figaro fait état d'une colère dans les mairies, face à un sentiment d'abandon. Dans certaines villes, privées de transports, ce n'est plus un sentiment, mais une réalité.
Des cars trop lents, des trains trop rares, en zones rurales, les maires dénoncent régulièrement de transports en commun. Une étude le confirme désormais. Loin des villes, utiliser les transports publics prend cinq fois plus de temps que la voiture. À Le Ferre, petit village de Bretagne qui compte 690 habitants, il n'y a pas de trains, ni de cars. Une situation qui désespère les riverains.
"Une ville qui n'a pas de gare ferroviaire, c'est un handicap"
La gare routière la plus proche est à 20 kilomètres et le TGV, à 60 kilomètres. Louis Pautrel, maire sans étiquette de la commune, se sent démuni. "Une ville qui n'a pas de gare ferroviaire, c'est un handicap. Si on veut se déplacer, le tout-voiture coûte cher", déplore-t-il. À Sauveterre-de-Guyenne, en Gironde, c'est le même problème. Deux cars prennent chaque jour la direction de Bordeaux, mais les horaires, 7 heures du matin et midi, sont inadaptés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.