Un chauffeur FlixBus arbore un tatouage nazi, la compagnie d'autocars le suspend dans la foulée
La compagnie a également été épinglée pour sa communication sur le sujet sur Twitter.
"Veuillez noter que FlixBus est fier d'être une multinationale dotée d'une équipe multinationale et que des chauffeurs de tous les secteurs culturels travaillent pour nous. Nous n'acceptons donc aucune discrimination d'origine ou de religion envers nos clients ou nos employés". Voilà la réponse surprenante envoyée dans un premier temps par le community manager de la compagnie de car FlixBus, vendredi 12 juillet, à un internaute qui lui faisait remarquer le tatouage nazi de l'un de ses chauffeurs.
"Un pote à moi est dans un FlixBus, il m'envoie ça, inquiété et sidéré", écrit un certain Leonard à l'attention de la société de car low cost sur Twitter. Et d'ajouter une photo sur laquelle on voit le bras du chauffeur tatoué de Mein Kampf, soit le titre du pamphlet d'Adolf Hitler. Et l'internaute d'interroger : "Est-ce compatible avec les valeurs de votre entreprise ?"
Veuillez noter que FlixBus est fier d’être une multinationale dotée d’une équipe multinationale et que des chauffeurs de tous les secteurs culturels travaillent pour nous. Nous n'acceptons donc aucune discrimination d'origine ou de religion envers nos clients ou nos employés.
— FlixBus_FR (@FlixBus_FR) 12 juillet 2019
"Nous dénonçons toute forme de discrimination à l’égard des passagers, des conducteurs ou des employés. En collaboration avec notre partenaire de bus, le dossier continuera à être examiné afin de l'expliquer en détail", précise encore FlixBus sur Twitter.
"Nous ne tolérons aucune forme de racisme"
Contactée par franceinfo, la compagnie de car confirme que la photo est véridique. Une enquête a été diligentée auprès de l'entreprise autocariste partenaire de FlixBus qui emploie le chauffeur. "Nous avons demandé sa suspension, il l'a été avec effet immédiat et il ne roule donc plus sur la ligne. Évidemment nous ne tolérons aucune forme de racisme", explique-t-on.
Concernant les réponses apportées sur Twitter, l'entreprise fait son mea culpa. "Je reconnais une maladresse de notre part, le début de notre réponse n'était pas appropriée", explique le chargé de communication. "On a commis cette erreur de communication publique, mais le plus important c'est que l'on ait fait immédiatement cette demande de suspension du conducteur."
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