Vidéo En Bretagne, Marc sillonne les villages à bord de son épicerie ambulante

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A bord de son camion, “Poupette”, Marc propose chaque jour tous les produits d’une épicerie aux personnes âgées, et souvent isolées, de petits villages en Bretagne. Brut l’a suivi le temps d’une journée.
VIDEO. En Bretagne, Marc sillonne les villages à bord de son épicerie ambulante A bord de son camion, “Poupette”, Marc propose chaque jour tous les produits d’une épicerie aux personnes âgées, et souvent isolées, de petits villages en Bretagne. Brut l’a suivi le temps d’une journée. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Avec son camion “Poupette”, transformé en épicerie ambulante, Marc propose chaque jour de nombreux produits aux personnes âgées, souvent isolées, de petits villages en Bretagne. Brut l’a suivi le temps d’une journée.

Proposer des produits d’épicerie et rompre un peu la solitude de personnes âgées, c’est la mission quotidienne que s’est fixée Marc. Cet ancien garagiste parcourt chaque jour les routes de Bretagne à bord de son camion, qu’il a nommé “Poupette”, pour se rendre dans les petits villages de la région. “Poupette existe depuis 13 ans maintenant. Tous les jours de la semaine, je pars de chez moi à 6h et je reviens vers 20h30” commente Marc. Ce matin, l’une de ses premières clientes est Thérèse. “Les copines que j'avais sont au cimetière. Alors, c'est moi la plus ancienne du quartier” explique-t-elle. Atteinte de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), Thérèse n’est plus en mesure de conduire. Chaque jeudi, elle est heureuse de pouvoir retrouver Marc à quelques mètres de chez elle. “Où on irait faire nos courses autrement ? Il y en a qui n'ont personne” ajoute Alice, une autre cliente. 

“Il faut aimer discuter, il faut aimer le lien social”

“Les anciens veulent garder une petite autonomie, et le fait que j'aille chez eux, ça leur donne une autonomie quand même. Et puis, il y a l'aspect aussi de voir quelqu'un d'autre que leur famille une fois dans la semaine. Alors, j'essaye toujours de leur mettre un petit peu de baume au cœur, de plaisanter, de taquiner un petit peu, parce qu'ils aiment bien, en fait” déclare l’ancien garagiste. Dans certains villages, les petits commerces locaux ferment progressivement face à la raréfaction de la clientèle. Alors, Marc comble aussi un désert commercial dans certaines localités. “Avant, on avait le poissonnier, on avait le boulanger qui passait. Maintenant, il n'y a plus personne, il n'y a plus que toi !“ déclare Danielle, une cliente. Ce qu’apprécie le plus Marc dans son travail, “c’est le rapport qu’on a avec des gens d’un certain âge qui ont de l’expérience, qu’on écoute peu et qu’on devrait peut-être écouter un peu plus”.

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