Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Loi pouvoir d'achat : Aurore Bergé ne veut pas d'une taxe sur les superprofits car "il faut un cadre fiscal attractif"

Publié
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Des grandes entreprises ont profité de la reprise économique post-Covid et de l'inflation. Les groupes français TotalEnergies et LVMH ont annoncé récemment des bénefices records. L'idée d'une taxe sur ces "superprofits" fait débat.

Interrogée sur franceinfo sur l'éventualité d'instaurer une taxe sur les superprofits, alors que TotalEnergies et LVMH enregistrent un bond de leurs bénéfices, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé, a estimé que ces entreprises "payent [des impôts] de manière assez considérable". Selon la députée, "il y a déjà une taxe qui existe sur les profits, ces entreprises payent de l'impôt en France".

>> Pouvoir d'achat : on vous résume les débats sur la taxation des "superprofits" des grandes entreprises

Le groupe français TotalEnergies a annoncé jeudi avoir engrangé un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, plus que doublé sur un an. De son côté, le leader mondial du luxe LVMH a affiché mardi un bénéfice net de 6,5 milliards d'euros au premier semestre, soit 23% de mieux que la même période en 2021, qui avait déjà été qualifiée de record.

"Attirer des investissements étrangers"

Aurore Bergé a ajouté que la France est "le pays européen, juste après le Danemark, qui a le plus fort niveau de prélèvements obligatoires". La députée dit vouloir "attirer des investissements étrangers". "Cela veut dire qu'il faut que vous ayez à la fois de la stabilité et un cadre fiscal qui soit attractif pour les entreprises qui peuvent s'y implanter", précise la députée.

Enfin, Aurore Bergé dit "préférer" que TotalEnergies baisse de 20 centimes ses prix à la pompe à partir de septembre comme annoncé, car "c'est un gain immédiat de pouvoir d'achat pour les Français et c'est ce qu'ils demandent".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.