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Volkswagen : Ségolène Royal dénonce une forme de "vol de l'Etat"

La ministre de l'Ecologie a déclaré mercredi que la tricherie de Volkswagen sur ses modèles diesels est une fraude potentielle dans la mesure où ce type de véhicules bénéficient généralement de primes écologiques de l'Etat français. Son ministère a annoncé mardi l'ouverture d'une "enquête approfondie" sur les accusations de fraude pour voir si elles ont touché la France.
Article rédigé par franceinfo
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  (La ministre de l'Ecologie est opposée à la reprise des travaux sur le site du futur aéroport © MaxPPP)

Ségolène Royal a été une nouvelle fois très dure envers l'entreprise allemande. La ministre de l'Ecologie s'est exprimée ce mercredi midi en sortant du Conseil des ministres, alors qu'elle avait déjà demandé mardi une 'enquête approfondie' sur l'affaire Volkswagen.

Ce scandale, qui entache le constructeur automobile allemand, concerne 11 millions de véhicules truqués pour échapper aux stricts contrôles antipollution, une tricherie reconnue par le patron allemand de Volkswagen. 

"Une forme de vol du contribuable et de l'Etat "

Selon la ministre, un tel dispositif est "une tromperie sur un sujet majeur de santé publique ". Elle dénonce "une forme de vol du contribuable et de l'Etat ", rappelant que ces véhicules, réputés plus propres, bénéficiaient souvent de primes et de bonus venant de l'Etat français.

"C'est une forme de vol, puisque vous savez que lorsqu'on achète un véhicule propre il y a souvent des primes, des bonus, donc c'est un vol aussi du contribuable et de l'Etat, et puis c'est une tromperie caractérisée sur un sujet majeur de santé publique" (Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie)

Ségolène Royal a demandé aux organismes américains leurs techniques de contrôle pour faire de même en France et vérifier la bonne foi des constructeurs automobiles. "Toute la transparence doit être faite afin de protéger les consommateurs qui doivent savoir exactement quel type de véhicule ils achètent ", a-t-elle déclaré, avant d'ajouter que le but était de protéger "les intérêts du pays ", même si aucun constructeur français n'a été éclaboussé par l'affaire.

Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, demande des contrôles plus efficaces, plus précis et plus rapides.

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