: Vidéo Arrive-t-il aux notaires de facturer des actes inutiles ? Un petit test de "Complément d'enquête"
"Complément d'enquête" se penche le 21 novembre 2019 sur les "grands privilèges et petites combines" des notaires. Peut-on toujours leur faire confiance ? Le magazine s'est livré à un petit test.
Pendant six mois, "Complément d'enquête" a pénétré le monde opaque des notaires et y a découvert certaines pratiques douteuses. Pour se rendre compte à quel point il leur est facile de profiter de l'ignorance des clients, le journaliste s'est livré à un petit test.
Sur la côte d'Azur, Bertrand Bolzinger s'est fait passer pour un père de famille désirant donner de l'argent à ses deux enfants. Il contacte un premier office, choisi au hasard, pour savoir s'il a besoin d'un notaire. La réponse est parfaitement claire, et la démarche à effectuer, très simple : il suffit de déclarer cette donation en remplissant un imprimé Cerfa, téléchargeable sur internet. Pas besoin, donc, d'un acte notarié.
1 700 euros pour un acte superflu...
Pourtant, ce n'est pas du tout ce que l'on va répondre au journaliste dans une autre étude, où il se rend équipé d'une caméra cachée. Sans hésitation, le notaire lui propose de rédiger un acte, puis appelle la comptabilité pour connaître le tarif. "Maxi, 1 700 euros" pour les deux enfants – et pour un acte "simple" et "rapide", comme il le dit lui-même en riant. Pas très déontologique... d'après les informations de "Complément d'enquête", il a été suspendu trois fois par la chambre des notaires au cours de sa carrière.
Extrait de "Notaires : grands privilèges et petites combines", un document de "Complément d'enquête" à voir le 21 novembre 2019.
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