Le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé ce mercredi 29 octobre le maintien des aides aux communes mises en place lors de la réforme des rythmes scolaires, mais à certaines conditions. Une équipe de France 3 revient sur cette annonce.
Aujourd’hui, 50 euros par an et par élève sont versés par le gouvernement et 90 euros dans les zones rurales ou sensibles. Mais l’association des maires de France juge ces aides insuffisantes. "C’est une première démarche intéressante, avec maintenant des attentes qui sont les nôtres. D’abord, que ce fond soit pérennisé, et il faut qu’à terme on révise ce fond, parce que c’est une somme insuffisante. Le coût global est de plus d’un milliard d’euros par an pour l’ensemble des communes" explique Jacques Pélissard, président de l’AMF et député UMP.
Marseille dans le viseur
Les communes qui ne joueront pas le jeu en ne mettant pas en place des activités périscolaires seront sanctionnées. Certaines villes comme Marseille sont pointées du doigt. "Certaines communes jouent le jeu quand d'autres ne le jouent pas. Ce n'est pas particulièrement vertueux de verser de l'argent public lorsqu'il est compté à des communes qui se refusent à mettre en oeuvre le périscolaire", a déclaré à l'Assemblée la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem.
L'Etat dépense près de 400 millions d'euros chaque année pour appliquer la réforme des rythmes scolaires.
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