En Seine-Saint-Denis, Valls exhorte la droite à refuser le "ni-ni mortifère"

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Le Premier ministre, Manuel Valls, après l'annonce des résultats du premier tour des élections départementales, dimanche 22 mars 2015. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)

Score élevé de la droite, premiers élus locaux pour le FN, défaite relative de la gauche, suivez les réactions et analyses après le premier tour des élections départementales. 

Ce qu'il faut savoir

Quels enseignements tirer du premier tour des élections départementales qui s'est tenu dimanche 22 mars ? Au lendemain de l'élection, francetv info vous donne les derniers résultats officiels et les réactions, ainsi que l'analyse du scrutin. 

• La droite en tête, le PS perd le Nord. Selon les derniers résultats du ministère de l'Intérieur publiés lundi, la droite (UMP, UDI et divers droite) obtient 36,6% au niveau national. Distancée, la gauche (PS, PRG et divers gauche) n'est créditée que de 28,57%. Symboles de cette défaite, le PS a d'ores et déjà perdu le Nord, devrait perdre l'Isère et la Seine-et-Marne. Il se retrouve aussi menacé dans les Pyrénées-Atlantiques, en Indre-et-Loire, en Ille-et-Vilaine, dans le Territoire de Belfort, le Cher... 

• Le FN n'arrive pas en tête, mais il progresse. Annoncé comme la première force politique de France par certains sondages, le Front national réalise un score moins important que prévu, avec 25,24%. Mais comme le démontre la carte éditée par francetv info, le parti de Marine Le Pen continue de convaincre un électorat de plus en plus large, et ce dans de nombreux départements

Quelle position face au FN ? Le "ni-ni" de Nicolas Sarkozy, ni vote FN ni vote PS au second tour quand l'UMP est éliminée, est "une faute morale et politique", accuse Manuel Valls. Il poursuit sa campagne contre le parti de Marine Le Pen et exhorte la droite et le centre à refuser le "ni-ni mortifère"Interrogée sur la stratégie du Front national dans les cantons où il n'est pas présent au second tour, Marine Le Pen a déclaré : "Nous, nous laissons la liberté de vote à nos électeurs".