Départementales : les cinq phrases à dire pour montrer que vous avez tout compris
Francetv info vous fait le résumé du premier tour des élections départementales, dimanche 22 mars, en cinq points. De quoi briller devant vos collègues lundi matin.
Vous n'avez pas vraiment suivi les résultats du premier tour des élections départementales, dimanche 22 mars ? Vous avez peur de sécher durant les conversations avec vos collègues à la machine à café, lundi matin ? Francetv info vous facilite la vie et vous propose cinq phrases grâce auxquelles vous ne manquerez pas de briller.
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"Tu es allé voter, toi ? Finalement, l'abstention n'était pas si élevée que ça..."
Les sondages prédisaient une abstention record, mais la mobilisation des Français a finalement été plus forte qu'attendue. Le taux d'abstention pour le premier tour des élections départementales s'élève à 49,4%, selon une estimation Ipsos / Sopra Steria pour France Télévisions, soit six points de moins que lors du précédent scrutin de ce type, en 2011.
"Le FN fait moins que prévu. Mais bon, pas rien quand même"
Le Front national n'est pas le premier parti de France, comme le prédisaient de nombreux sondages. Formation la plus représentée lors de ces élections départementales (des binômes candidats dans 93% des cantons), le FN arrive troisième (25%) au soir du premier tour, derrière la droite et le bloc de gauche (le PS et ses alliés), selon une estimation Ipsos / Sopra Steria pour France Télévisions.
Mais le parti d'extrême droite progresse nettement par rapport aux élections cantonales de 2011. Au premier tour, le FN avait alors réalisé 15,21% des suffrages.
Et le chiffre national est en trompe-l'œil. Sur le plan local, le parti de Marine Le Pen enregistre des victoires dans au moins quatre cantons dès le premier tour. Et arrive en tête dans des dizaines de départements. Il est notamment bien placé dans l'Aisne.
"Le PS semble content du résultat. Enfin, ce n'est pas terrible"
Manuel Valls a insisté sur le "score honorable de la majorité". Selon notre estimation Ipsos / Sopra Steria, le PS et ses alliés pointent en deuxième position avec 28% des suffrages, loin derrière la droite (36,4%). Les candidats uniquement soutenus par le PS obtiennent 24%, toujours selon cette estimation. Les socialistes, à qui les sondages promettaient une débâcle, limitent donc la casse sur le plan national.
Néanmoins, la gauche est éliminée dans un quart des cantons. Elle a déjà été sortie "dans 500 cantons" (sur 2 054), a déclaré le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. Symbole de cette déroute locale, la gauche perd d'ores et déjà le Nord, mais aussi la Seine-et-Marne.
"T'as entendu ? Nicolas Sarkozy ne veut pas d'accord avec le FN"
Le président de l'UMP a réaffirmé son opposition à toute alliance locale ou nationale pour le second tour avec le Front national, qui "n'apportera aucune réponse aux difficultés des Français". "Au contraire, il les aggravera", a-t-il assuré lors d'une déclaration au siège de l'UMP. L'UMP et les candidats soutenus par celle-ci remportent 32,5% des suffrages, selon notre estimation Ipsos / Sopra Steria.
Nicolas Sarkozy a réitéré la consigne du "ni-ni" pour le second tour (ni Front national, ni front républicain).
"Tu connaissais, toi, la 'conophobie' ?"
Le député Front national du Gard Gilbert Collard semble enclin à la "conophobie". Sur le plateau d'i-Télé, Carlos Da Silva, député PS de l'Essonne, s'est moqué de "la farce que constituent les candidats du Front national". "Nous avons levé le voile sur (leur) homophobie", a ajouté le conseiller général sortant du canton de Corbeil-Essonnes-Est.
"Je ne suis pas homophobe, je ne suis pas raciste, je suis 'conophobe'. Vous me recevez cinq sur cinq ? ", a répliqué le député proche de Marine Le Pen.
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