L'UMP Georges Tron se présente à la présidence de l'Essonne en tant que candidat dissident
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Ce qu'il faut savoir
Et maintenant, le troisième tour. Au lendemain du second tour des élections départementales, la France est en bleu, lundi 30 mars. La droite a remporté 66 départements, quand la gauche n'en a gagné que 31, le Vaucluse étant encore incertain, selon un décompte de francetv info, dimanche à minuit.
• Un troisième tour tendu. L'élection des présidents des conseils départementaux, jeudi 2 avril, donne déjà lieu à d'intenses débats dans certaines zones. Georges Tron, renvoyé aux assises pour viols sur d'anciennes subordonnées, a annoncé lundi briguer la présidence de l'Essonne, contre le candidat officiel de l'UMP. Plus tôt dans la journée, les élus départementaux de la nouvelle majorité UMP-UDI avaient préféré apporter leur soutien au maire de Montgeron, François Durovray.
• Lourde défaite pour la gauche. La majorité n'a obtenu que 32,12% des suffrages exprimés lors du second tour, contre 45,03% pour la droite, selon les chiffres définitifs publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. L'Essonne, la Corrèze, le Nord, l'Allier, les Bouches-du-Rhône basculent à droite. La Lozère est le seul département conquis par la gauche, qui sauve l'honneur en conservant la Seine-Saint-Denis, la Gironde ou encore les Pyrénées-Orientales.
Le FN perdant ? S'il espérait s'imposer comme premier parti de France à l'issue du premier tour et rafler un ou deux départements au second, le Front national a perdu son pari. Il n'obtient aucun département. En revanche, le parti de Marine Le Pen compte 62 conseillers départementaux, alors qu'il n'en avait qu'un avant ces élections, et totalise 22,23% des suffrages exprimés.