Jean Roucas quitte Twitter après avoir associé Hitler et Hollande dans un message
L'ex-humoriste, membre du Front national, a accusé les militants socialistes d'avoir exercé des violences à l'encontre des candidats du FN aux élections départementales.
"Heil Hollande !", concluait Jean Roucas dans un tweet posté sur le réseau social, dimanche 29 mars, à l'occasion du second tour des élections départementales. Evoquant également "Valls et ses SA", l'ex-humoriste, militant du FN, voulait ainsi dénoncer des actes de violence à l'encontre des candidats du Front national.
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Les méthodes du PS contre les candidats FN : Incendies,menaces de mort,agressions..Valls et ses SA en action.Heil Hollande!
— Jean Roucas (@jean_roucas) March 29, 2015
"Les méthodes du PS contre les candidats FN : incendies, menaces de mort, agressions", a détaillé Jean Roucas dans son message. Devant la polémique suscitée par son tweet, il a cherché à se justifier : "Je ne voulais pas comparer Hollande à Hitler ! Juste attirer l'attention sur le côté facho des agressions subies par le FN." Puis, découragé, il a fini par annoncer son départ de Twitter : "J'ai oublié qu'en France, seuls les humoristes de gauche ont le droit de s'exprimer. Je ne twitterai plus désormais. Au revoir."
je ne voulais pas comparer Hollande à Hitler! je voulais juste attirer l'attention sur le coté facho des agressions subies par le FN.
— Jean Roucas (@jean_roucas) 29 Mars 2015
J'ai oublié qu'en France,seuls les humoristes de gauche ont le droit de s'exprimer.Je ne twitterai plus désormais. au revoir.
— Jean Roucas (@jean_roucas) 30 Mars 2015
Les raccourcis de Jean Roucas
Quelles sont les agressions évoquées par Jean Roucas ? Plusieurs faits de violences ont été relevés à l'encontre des candidats frontistes au cours de la campagne. Une suppléante de 83 ans a été violemment agressée dans les Yvelines. Steeve Briois, le maire FN d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a été la cible de menaces de mort et un incendie s'est déclenché dans sa mairie.
Mais Jean Roucas oublie de préciser certains points. Aucune de ces violences n'a été reliée à des militants ou des sympathisants socialistes, contrairement à ce qu'il affirme. Par ailleurs, d'autres candidats - qu'ils soient socialistes, centristes ou communistes - ont également subi des violences.
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