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Jean Roucas quitte Twitter après avoir associé Hitler et Hollande dans un message

L'ex-humoriste, membre du Front national, a accusé les militants socialistes d'avoir exercé des violences à l'encontre des candidats du FN aux élections départementales.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Jean Roucas à la présentation des vœux de Gilbert Collard, candidat aux municipales, le 8 janvier 2014 à Saint-Gilles (Gard). (MAXPPP)

"Heil Hollande !", concluait Jean Roucas dans un tweet posté sur le réseau social, dimanche 29 mars, à l'occasion du second tour des élections départementales. Evoquant également "Valls et ses SA", l'ex-humoriste, militant du FN, voulait ainsi dénoncer des actes de violence à l'encontre des candidats du Front national.

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"Les méthodes du PS contre les candidats FN : incendies, menaces de mort, agressions", a détaillé Jean Roucas dans son message. Devant la polémique suscitée par son tweet, il a cherché à se justifier : "Je ne voulais pas comparer Hollande à Hitler ! Juste attirer l'attention sur le côté facho des agressions subies par le FN." Puis, découragé, il a fini par annoncer son départ de Twitter : "J'ai oublié qu'en France, seuls les humoristes de gauche ont le droit de s'exprimer. Je ne twitterai plus désormais. Au revoir."

Les raccourcis de Jean Roucas

Quelles sont les agressions évoquées par Jean Roucas ? Plusieurs faits de violences ont été relevés à l'encontre des candidats frontistes au cours de la campagne. Une suppléante de 83 ans a été violemment agressée dans les Yvelines. Steeve Briois, le maire FN d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a été la cible de menaces de mort et un incendie s'est déclenché dans sa mairie.

Mais Jean Roucas oublie de préciser certains points. Aucune de ces violences n'a été reliée à des militants ou des sympathisants socialistes, contrairement à ce qu'il affirme. Par ailleurs, d'autres candidats - qu'ils soient socialistes, centristes ou communistes - ont également subi des violences.

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