La Corrèze, département de François Hollande, bascule à droite
La gauche a perdu cette terre d'ancrage du président de la République.
La droite a remporté le département de la Corrèze, terre d'ancrage du président de la République, François Hollande, lors du second tour des élections départementales, dimanche 29 mars. L'UMP était en position favorable après avoir emporté quatre cantons dès le premier tour.
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La droite remporte 14 cantons sur 19 pour la droite
La coalition de droite l'avait emporté au premier tour dans les cantons d'Ussel, de Malemort-sur-Corrèze, d'Egletons et d'Argentat. Elle est parvenue à obtenir la majorité des cantons lors du second tour avec au moins 14 des 19 cantons du département. Elle a notamment obtenu Uzerche, Seilhac-Monédières, Haute-Dordogne, Midi corrézien ou encore Brive-la-Gaillarde-2, où se présentait Bernadette Chirac comme suppléante.
Les appels des socialistes à l'union de la gauche pour faire barrage à la droite n'ont donc visiblement pas été entendus. Seule consolation pour la gauche, le maire PS de Tulle, Bernard Combes, conseiller de François Hollande, conserve son canton de Tulle avec 64% des voix.
"Un vrai succès"
"C'est un vrai succès, à la fois une sanction du président de la République et de la majorité sortante, qui a beaucoup regardé dans le rétroviseur et été inactive", a lancé l'UMP Pascal Coste, qui devrait devenir le nouveau président de l'assemblée départementale. "Je crois que la Corrèze est devenue politiquement mature", s'est-il réjoui.
Avant 2008, la droite a dirigé sans discontinuer la Corrèze depuis 1970 avec l'arrivée de Jacques Chirac à la tête du département, hormis une brève parenthèse communiste (1982 à 1985) dans la foulée de l'accession de François Mitterrand à l'Elysée. En 2008, François Hollande avait lui-même enlevé la Corrèze à la droite avec une petite voix d'avance et avait conservé de justesse le département en 2011.
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