Cet article date de plus de neuf ans.

En Corrèze, avantage à la droite dans le fief de François Hollande

La droite, favorite du scrutin, arrive en tête dans 18 des 19 cantons, mais la gauche a encore une petite chance de conserver le département.

Article rédigé par Ilan Caro
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
François Hollande, le 22 mars 2015, dans son bureau de vote de Tulle (Corrèze). (  MAXPPP)

La gauche va-t-elle perdre le fief de François Hollande ? A l'issue du premier tour des élections départementales, dimanche 22 mars, le suspense reste entier. La droite, favorite du scrutin, arrive en tête dans 18 des 19 cantons, mais la gauche a encore une petite chance de conserver le département.

Les forces de droite l'emportent dès le premier tour dans quatre cantons (Ussel, Malemort-sur-Corrèze, Egletons et Argentat). La droite est bien partie pour s'imposer dans cinq autres cantons. Parmi eux, celui de Brive-la-Gaillarde-2, où se présente Bernadette Chirac comme suppléante : le binôme UMP échoue de peu à remporter la mise dès le premier tour et devra patienter jusqu'à dimanche prochain. 

A Tulle, le PS tient bon

De son côté, le maire PS de Tulle, Bernard Combes, et conseiller de François Hollande, échoue lui aussi d'un cheveu à se faire réélire dès le premier tour, à huit voix près. Ce devrait être une formalité au second tour. Ailleurs, la gauche semble être en mesure de l'emporter dans cinq autres cantons la semaine prochaine. Car si la droite y est arrivée en tête, le PS dispose de solides réserves dans les bons scores du Front de gauche.

Tout devrait donc se jouer dans les quatre cantons qui restent incertains au vu des résultats du premier tour. Une victoire de l'UMP dans un seul de ces cantons pourrait permettre à la droite de s'emparer de la majorité au conseil départemental. "Ce n'est pas plié !", s'exclame Bernard Combes. Le chef de file de l'UMP, Pascal Coste, estime pour sa part que "la Corrèze n'a jamais été aussi près de la bascule".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.