Législatives 2024 : Yaël Braun-Pivet sera la candidate d'Ensemble pour présider l'Assemblée

Article rédigé par Lucie Beaugé, Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Yaël Braun-Pivet, ex-présidente de l'Assemblée nationale, le 17 janvier 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
La présidente sortante du perchoir était seule en lice et est désignée "candidate d'office", sans passer par un vote, a annoncé son groupe à l'AFP.

Ce qu'il faut savoir

[Ce direct est désormais terminé]

La présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sera la candidate du groupe Ensemble pour présider l'Assemblée nationale à sa propre succession, a annoncé, mardi 16 juillet, son groupe à l'AFP. A la clôture des candidatures internes à 20 heures, la députée des Yvelines était seule en lice et est désignée "candidate d'office", sans passer par un vote. Plus tôt dans la journée, le Nouveau Front populaire s'est, lui, mis "d'accord pour une candidature unique au perchoir [la présidence de l'Assemblée nationale]", a assuré Olivier Faure, le numéro un du PS. "Je ne donnerai pas de nom à ce stade, mais nous aurons un seul nom", a-t-il ajouté. 

Les communistes veulent un vote des députés du Nouveau Front populaire pour désigner un Premier ministreLe groupe Gauche démocrate et républicaine de l'Assemblée nationale, qui comprend les élus communistes, "appelle à soumettre au vote des député·e·s [du Nouveau Front populaire] la désignation d'un Premier ministre", dans un communiqué publié mardi, alors que la coalition de gauche peine à s'entendre. "Nous ne pouvons courir plus longtemps le risque de laisser le gouvernail au président de la République et laisser le mécontentement gagner du terrain", écrivent-ils.

Le gouvernement d'Attal officiellement démissionnaire. Emmanuel Macron a "accepté" la démission de Gabriel Attal et de son équipe, qui continueront d'assurer "le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement", a annoncé mardi l'Elysée. Cette période transitoire "pourrait durer quelques semaines", a déclaré Emmanuel Macron lors du dernier Conseil des ministres, d'après Gabriel Attal, invité du 20 heures de TF1 mardi.

Cyrielle Chatelain réélue à la tête du groupe écologiste. La députée de l'Isère, 37 ans, a pris la tête d'un effectif rebaptisé "groupe écologiste et social" après l'intégration des ex-LFI, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet, en rupture de ban avec Jean-Luc Mélenchon. Elle s'est décrite comme "possible" candidate du Nouveau Front populaire à la présidence de l'Assemblée nationale.

Vers un barrage républicain dans l'attribution des postes du bureau de l'Assemblée nationale ? Les groupes de gauche ont écrit, mardi, aux groupes Ensemble, Démocrate, Horizons et La Droite républicaine. "Le 'ni ni' excluant certains d'entre nous au même titre que le RN constituerait un déni et un oubli des conditons dans lesquelles nombre de députés ont été élus grâce au retrait sans contrepartie de candidats issus, par exemple, du Nouveau Front populaire", exposent-ils dans un communiqué.

Le Live

L'actu en continu
  • Domsotber
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Est-il possible d'avoir un rappel du nombre de députés par groupe LFI, PS, les verts, PC, LR, RN ?
    Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    Bonjour @Domsotber. Il va falloir être un peu patient et attendre jeudi. A cette date, les différents groupes politiques de la nouvelle Assemblée devront remettre au secrétariat général leurs déclarations politiques et leur composition.
    Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    Mais on a déjà une première idée. Au sein du NFP, le groupe socialiste revendique "au moins 69 membres", LFI devrait pouvoir dépasser les 70 députés, le groupe communiste revendique 16 députés et les écologistes devraient être près de 40 (avec l'apport des dissidents insoumis). Le RN espère constituer un groupe de 126 députés et LR (associé avec des divers droite) pourrait constituer un groupe de 55 membres. Ces chiffres sont encore à affiner.
  • Gérald Darmanin
    ministre de l'Intérieur Il y a 0 sec
    "Nous devons travailler avec les LR sur le fond."
    #POLITIQUE Gérald Darmanin a envoyé un message sur la boucle des députés Ensemble pour inviter son camp à se pencher sur les propositions législatives "très intéressantes" du groupe de la Droite Républicaine de Laurent Wauquiez. "Il faudrait en connaître davantage, mais il est certain pour moi que les axes évoqués sont en grande partie ceux qu’il faut travailler", estime l'actuel ministre de l'Intérieur, confirment des sources parlementaires à France Télévisions.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Plusieurs décrets d'application de la loi immigration, décriée par la gauche et les militants des droits humains, ont été publiés au Journal officiel, dont celui concernant le refus ou le retrait d'un titre de séjour en cas de non-respect des "principes de la République". La publication de ces décrets intervient juste avant le premier Conseil des ministres post-législatives et près de six mois après la promulgation de cette loi controversée et partiellement retoquée par le Conseil constitutionnel.
  • alerte franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Des décrets d'application de la loi immigration publiés au Journal officiel.
  • Fabien Roussel
    secrétaire national du PCF Il y a 0 sec
    "Je le redis à Manuel Bompard : s'il veut quitter le Nouveau Front populaire, c'est une lourde responsabilité qu'il prendrait. Ce serait grave."
    #POLITIQUE La France insoumise préfère "peut-être être dans l'opposition", "une position beaucoup plus confortable" que celle "d'accepter des responsabilités et de construire", a estimé Fabien Roussel sur BFMTV, après le rejet par LFI de la candidature de la spécialiste du climat Laurence Tubiana pour Matignon.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Le premier Conseil des ministres post-législatives se réunit à 11h30, et pourrait ouvrir la voie à une démission de Gabriel Attal, même si le Premier ministre resterait en place pour gérer "les affaires courantes". Autour d'Emmanuel Macron, le gouvernement a rendez-vous à l'Elysée pour le premier Conseil des ministres depuis l'arrivée en tête du Nouveau Front populaire aux législatives, avec une nouvelle Assemblée divisée en trois blocs.
  • gypsy
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Quid de la candidature commune pour l'Assemblée nationale. Vous n'en dites rien ?
    Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    Le bloc de gauche s'est réuni hier soir pour tenter de s'accorder sur une candidature commune au perchoir. Les représentants des groupes communiste, écologiste, socialiste et insoumis ont acté le principe d'une candidature unique, avec l'espoir que les discussions soient plus conclusives que celles pour Matignon. Ils doivent dans tous les cas faire vite, puisque l'élection se déroule jeudi et que de son côté le camp présidentiel tente de s'organiser pour faire barrage à la gauche.
  • François Ruffin
    député de la Somme, ex-LFI Il y a 0 sec
    "On ne fait qu'entériner le découragement, entériner le ressentiment aujourd'hui dans le cœur des gens. (...) C'est une honte."
    #POLITIQUE La longue négociation entre partis de gauche pour Matignon "donne raison évidemment à Emmanuel Macron qui peut se dire 'franchement, s'ils ne sont pas capables de se donner un nom de Premier ministre, comment vont-ils gouverner le pays'", a déploré le député François Ruffin sur RTL.
  • Olivier Faure
    premier secrétaire du PS Il y a 0 sec
    "Quand il y a trois formations politiques sur quatre [communistes, écologistes et socialistes] et en réalité une majorité de parlementaires du Front populaire qui sont prêts à accepter cette candidature, je ne vois pas en quoi il faudrait considérer que la parole d'un seul s'impose à tous les autres."
    #POLITIQUE Les insoumis ne peuvent "s'imposer à tous les autres", estime le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui maintient l'hypothèse d'une candidature de Laurence Tubiana pour Matignon, malgré son rejet par LFI.
  • Clément Parrot
    franceinfo Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Vous êtes nombreux dans les commentaires à réagir à la situation politique et aux négociations à gauche qui semblent être dans l'impasse pour le moment. Vous n'êtes bien entendu pas tous d'accord sur le profil de Laurence Tubiana.
    Frank77
    Il y a 0 sec
    Ce NFP, pour lequel j'ai voté (1er et 2e tour), me désespère... il n'est même pas encore aux affaires qu'il démontre déjà son incapacité à travailler ensemble, de concert. Il y en a marre des égos démesurés des uns et des autres. Quand est-ce que le politique va comprendre qu'il est élu pour servir les intérêts du pays et non les siens.
    PandaFacetieux
    Il y a 0 sec
    On est mal barré à gauche. L'instant approche où Macron va nous sortir de son chapeau un lapin-1er-ministre de centre droit. On l'aura cherché
    citizenP
    Il y a 0 sec
    Tout ce que la gauche nous montre ces derniers jours, c'est qu'ils sont incapables de gouverner ensemble. Ils ont sauvé les meubles pour les dernières élections et ont réussi l'impensable. Maintenant pour pouvoir gouverner il n'y a qu'une seule solution : lâcher LFI, les cornériser et s'approcher des centristes. Le PS s'en sortira la tête haute
    Pasign
    Il y a 0 sec
    Cette femme est remarquable mais LFI va faire échouer le processus. En fait ils ne savent qu’être contre tout.
    Antoinedumas
    Il y a 0 sec
    Monsieur Vallaud déçoit tous ses électeurs de gauche en prônant une alliance avec les macronistes, et discrédite tout le PS et la gauche politique pour les élections de 2027.