Elections européennes 2024 : le Medef met en garde contre une "tentation du repli" qui serait "préjudiciable" à la France

Ce direct est désormais terminé. Vous pouvez suivre en direct le débat entre les têtes de listes à partir de 20h40 sur France 2. 

Le président du Medef, Patrick Martin, a mis en garde, mardi 4 juin, contre une "tentation du repli" qui serait "préjudiciable" à la France, à quelques jours des élections européennes, dont le scrutin se déroule le 9 juin en France. "Nous sommes fondamentalement et plus que jamais proeuropéens, bien conscients qu'à l'échelle de la compétition mondiale (...), aucun de nos pays n'a la taille pour relever le défi", a déclaré le patron de la première organisation patronale française à l'issue du 6e Forum économique franco-italien. "Pour autant (...), il y a une attente très forte", de la part des quelque 200 000 entreprises adhérentes du Medef, "d'une Europe plus pragmatique, plus soucieuse de sa compétitivité et de sa puissance à l'échelle mondiale", a-t-il jugé. 

Seize têtes de liste débattront sur France 2, et en simultané sur France Inter, à partir de 20h40. A moins de cinq jours des élections européennes, plusieurs candidats débattront de leur vision pour l'Europe dans l'émission "L'Evénement". Deux débats, animés par la journaliste Caroline Roux, sont organisés successivement, avec huit têtes de liste à chaque fois.

Valérie Hayer regrette de subir "polémiques vaines sur polémiques vaines". "Depuis le début de la campagne, je subis, entre guillemets, polémiques vaines et stériles sur polémiques vaines, regrette la tête de liste du camp présidentiel. Le Premier ministre s'implique dans la campagne, on considère qu'il est trop impliqué". Ce coup de sang de Valérie Hayer intervient après l'irruption de Gabriel Attal sur la scène de l'auditorium de Radio France, lundi, alors qu'elle était interviewée par franceinfo.

A trois jours du scrutin, Emmanuel Macron sera interviewé jeudi sur TF1 et France 2. Les européennes risquent de s'inviter dans cette édition spéciale organisée depuis Caen, dans la foulée des commémorations du 80e anniversaire du débarquement de Normandie. Encore un nouveau casus belli pour les oppositions, qui ont multiplié les saisines de l'Arcom, pour que le gendarme des médias décompte le temps de parole du chef de l'Etat de celui de Valérie Hayer. Le chef de l'Etat s'adressera par ailleurs aux jeunes, mardi à 18 heures dans un entretien au média Le Crayon.

L'indignation ne faiblit pas contre l'omniprésence de l'exécutif dans la campagne. Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, s'est étonné qu'Emmanuel Macron soit interviewé sur TF1 et France 2 jeudi, à trois jours du scrutin. "Il aurait pu le faire à un moment où toutes les oppositions ont la possibilité de lui répondre", a-t-il regretté sur Sud Radio, alors que la campagne se termine vendredi. Reconnaissant que le 6-Juin est "un jour particulier", la candidate des Écologistes, Marie Toussaint, aurait préféré que "le président de la République prenne la parole de façon courte ce soir-là", a-t-elle estimé sur BFMTV.