Élections européennes 2024 : Valérie Hayer, tête de liste Renaissance, appelle à un "sursaut" pour "déjouer le scénario du pire"
Le coup d’envoi de la campagne des élections européennes est donné. La tête de liste du camp présidentiel aux européennes, Valérie Hayer, a appelé samedi 9 mars, lors du lancement de sa campagne à Lille à un "sursaut", pour "déjouer le scénario du pire" et renforcer l'Europe "face à ceux qui veulent l'abattre".
"D'ici trois mois, d'ici au 9 juin, nous avons besoin d'un sursaut", pour les élections européennes "les plus importantes de notre histoire", a affirmé la candidate de 37 ans, s'exprimant en clôture du meeting de la majorité au Grand Palais de Lille.
"Il y aura d'un côté ceux qui croient en l'Europe et de l'autre ceux qui n'y croient pas (...) Dans trois mois, nous aurons le choix : agir ou subir, renforcer notre Europe ou abdiquer face à ceux qui veulent l'abattre, lutter ou renoncer face à ceux qui veulent nous intimider", a-t-elle souligné.
Gabriel Attal fustige la "vaste tromperie" du "clan Le Pen"
Valérie Hayer s'en est vivement pris au Rassemblement national. Le parti de Marine Le Pen "prétend défendre nos valeurs matin, midi et soir, mais à la première secousse de l'histoire, ce sont les premiers à sombrer dans la soumission", a-t-elle dit, en promettant de "lutter contre l'entrée et l'entrisme des amis de Poutine au Parlement européen".
Avant elle, Gabriel Attal a lui aussi fustigé la "vaste tromperie" du "clan Le Pen" dont les votes au Parlement européen sont "une litanie de trahisons contre les intérêts des Français". "Ils ont toujours dit non à l'Europe. La seule différence maintenant, c'est qu'ils le cachent un peu et que le non s'est transformé en niet", a lancé le Premier ministre, après avoir accusé le RN de proximité avec Vladimir Poutine.
"Le bilan du clan Le Pen c'est 40 ans de Parlement européen, 40 ans d'indemnités de mandat, 40 ans de fantômes dans les couloirs de Bruxelles et de Strasbourg", a-t-il insisté, à propos de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.