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Élections européennes : Mathilde Panot juge "important de ne pas rater l'échéance électorale, sinon la Nupes n'aurait plus de matérialité"

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale explique ne pas comprendre "ce qui bloque" et reproche à ses partenaires un "double langage".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, le 23 août 2023 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Il est important que nous ne rations pas l'échéance des élections européennes, sinon la Nupes n'aurait plus de matérialité", prévient mercredi 23 août sur France Inter Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale. La Nouvelle union populaire écologique et sociale apparaît divisée à l'approche des élections sénatoriales du 24 septembre et des européennes en juin 2024.

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Mathilde Panot regrette que les Insoumis n'aient rien obtenu de leurs partenaires en vue des sénatoriales : "Nous avons été éjectés de toute place alors que nous demandions une place aux sénatoriales", se désole-t-elle. La députée LFI du Val-de-Marne déplore également les refus des autres partis de gauche de faire liste unique aux élections européennes. "Nous avions proposé qu'un écologiste puisse prendre la tête de liste, preuve que nous ne sommes pas trop gourmands", plaide-t-elle.

La cheffe de file des députés insoumis considère qu'il est important pour la Nupes de rester unie lors de ces prochaines élections en raison notamment du "programme de gouvernement commun" qui a été établi et dans lequel "il y a tout un chapitre sur l'Europe".

Mathilde Panot ne comprend donc "pas bien ce qui bloque" avec les autres partenaires de la Nupes. Elle critique le "double langage" des partenaires de LFI, qui expliquent, selon elle, "qu'il faut l'union en organisant la désunion". La députée LFI du Val-de-Marne fait aussi part de son "inquiétude". Elle maintient que La France insoumise a "raison de lancer l'alerte sur cette question". Il s'agit, selon elle, de "montrer que nous pourrions être la première force aux élections européennes et d'envoyer un signal au pays".

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