"Nous avons eu la chance que Raphaël Glucksmann se lève", a déclaré Martine Aubry lors du dernier meeting de la tête de liste PS-Place publique
Quelque 500 personnes étaient réunies à la salle du Parc à Lomme, mardi soir près de Lille, pour le dernier meeting de campagne de Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux européennes.
À Lomme, commune associée à Lille, 500 personnes sont venues applaudir Raphaël Glucksmann, qui mène la liste PS-Place publique aux européennes, mardi soir. Alors que la liste Glucksmann est créditée d'environ 5,5% des voix dans les sondages, la tête de liste a reçu le soutien de nouveaux poids lourds socialistes. Après l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, c'est au tour de la maire de Lille Martine Aubry d'apporter son soutien. Pour l'ancienne ministre, la liste menée par Raphaël Glucksmann est une première étape pour rassembler la gauche.
Nous avons eu la chance que Raphaël se lève. Comme il dit, pas avec tous les codes, et tant mieux, mais avec une fraîcheur et surtout une conviction.
Martine Aubry, maire de Lille
La mère des 35 heures, qui reste l'une des icônes de l'ex-gauche plurielle, a également confié qu'elle "aurait aimé dépasser une alliance de quatre organisations" dénonçant dans le même temps "ceux qui crient tout haut que la gauche doit être rassemblée mais qui tout bas disent, 'et moi et moi et moi'."
"Notre démarche c'est aussi de rendre la gauche à elle-même"
Particulièrement "fier" de Martine Aubry, Raphaël Glucksmann a également reçu le soutien de Lionel Jospin : "Je suis fier que Lionel Jospin, et Martine Aubry en particulier, apportent leur soutien à notre démarche. Parce que notre démarche c'est aussi de rendre la gauche à elle-même", a-t-il déclaré.
"On est sur la bonne voie"
Avec cettte liste, qui défend une Europe "progressiste, écologique et sociale", Raphaël Glucksmann a envie de faire mentir les sondages et les miltiants ont envie d'y croire. "Ça redonne un peu d'espoir. On est sur la bonne voie", confie un militant. Un large rassemblement à gauche, c'est ça la bonne voie pour Dominique : "Il aurait fallu qu'il y ait une gauche regroupée qui parte au combat sur les idées de la gauche. Alors bien sûr il y a des différences, mais pas fondamentales", a déclaré le militant.
D'autres sont un peu moins optimistes : "Je ne suis pas devin mais malheureusement, il faut être réaliste. Ça va être compliqué", déclare l'un d'entre eux. Le principal adversaire pour Raphaël Glucksmann, dont la liste ne parvient toujours pas à décoller dans les sondages (5,5% des voix environ), c'est le fatalisme qui a gagné une partie du peuple de gauche.
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