: Vidéo Elections européennes : en finir avec l'austérité, c'est pas si simple
Troisième volet de notre série sur les programmes des partis, avec le PS. Sa priorité, la fin des mesures financières drastiques appliquées par l'UE aux pays en difficulté de la zone euro. Mais cet objectif semble difficile à réaliser.
Depuis que l'Europe s'est retrouvée emportée par le tourbillon de la crise de la dette, le débat fait rage autour de la politique à adopter. Presque six ans après, à l'occasion des élections européennes qui se dérouleront dimanche 25 mai en France, le choix d'avoir imposé une politique d'austérité aux pays menacés par la faillite, est remis en question. Le Parti socialiste estime ainsi que cette stratégie aggrave la situation et empêche la croissance, plongeant ces économies affaiblies dans la spirale de l'endettement sans fin.
Le PS préconise, au contraire, une politique de relance, alimentée par une taxation des transactions financières et par un financement européen de grands projets destinés à recréer des emplois synonymes de croissance. Les socialistes proposent également d'assouplir la règle qui oblige les Etats à limiter leur déficit à moins de 3% du PIB.
Le seul moyen de sauver l'Europe ?
Face à ces remises en cause, l'Union européenne est loin de reconnaître d'avoir commis une "erreur" en misant sur l'austérité. Selon le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, cité par la RTBF, obliger la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie à prendre des mesures financières drastiques était le seul moyen de sauver leurs économies, et par ricochet celle de la zone euro.
Soutenus par des Etats membres comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, l'UE estime toujours que l'Europe n'a pas d'autres choix que de continuer à consentir des efforts pour maintenir la confiance des investisseurs et éviter une nouvelle crise de la dette. Comme l'explique francetv info en images, la remise en cause de l'austérité n'est donc pas vraiment une évidence.
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