Législatives 2024 : de nombreuses divisions au sein du camp présidentiel

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Le camp de la majorité semble plus fragile que jamais, mercredi 10 juillet. Tour d’horizon des principaux courants.
Législatives 2024 : de nombreuses divisions au sein du camp présidentiel Le camp de la majorité semble plus fragile que jamais, mercredi 10 juillet. Tour d’horizon des principaux courants. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
franceinfo
Le camp de la majorité semble plus fragile que jamais, mercredi 10 juillet. Tour d’horizon des principaux courants.

Alors qu’Emmanuel Macron avait parié sur une division de la gauche, la majorité présidentielle semble aujourd’hui la plus fragile. Du côté du MoDem, la position est claire : les centristes doivent s’allier avec une partie de la gauche. "Il faut qu’on travaille aussi avec la droite", précise toutefois Marc Fesneau, député MoDem du Loir-et-Cher et ministre de l’Agriculture. À l’inverse, le groupe Renaissance est divisé. Alors qu’une centaine de députés a été élue sous l’étiquette Renaissance, ils étaient ce mercredi 10 juillet seulement 33 à s’affilier au groupe parlementaire. 

Des députés tendent la main à la gauche 

Ces députés appellent, dans un communiqué, "à une coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite du gouvernement". La situation est en réalité plus complexe. Parmi les ténors du parti, Gérald Darmanin prêche pour un rapprochement avec les Républicains, comme la ministre et député Aurore Bergé. D’autres tendent la main à la gauche, comme Elisabeth Borne, Agnès Pannier-Runacher ou le député Ludovic Mendes. Certains ont même fait scission avec la Macronie, comme Sache Houlié, député de la Vienne, qui a annoncé qu’il ne siégerait pas avec Renaissance et souhaite créer un groupe social-démocrate. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.