Législatives 2024 : Xavier Bertrand et Olivier Marleix plaident pour un Premier ministre issu des Républicains

Ce direct est désormais terminé.

Les Républicains entendent peser dans les tractations en cours. "Le gouvernement doit être dirigé par quelqu'un des Républicains, de façon à ce qu'il y ait bien un changement dans le pays", a insisté Xavier Bertrand, mardi 9 juillet, sur le plateau de "L'Evenement" sur France 2. Dans un entretien au Figaro, l'ancien chef des députés de droite, Olivier Marleix, juge de son côté que "le président Macron devrait nommer un Premier ministre issu des Républicains". Invité sur TF1, le président du parti Horizons, Edouard Philippe, a pour sa part plaidé pour un "accord technique" entre le camp présidentiel et LR. Dans un communiqué, les députés de son parti ont appelé mardi soir "les partis politiques de la droite républicaine aux sociaux-démocrates à conclure un accord politique" qui "garantisse la stabilité".  

Emmanuel Macron s'entretient avec Gérard Larcher. Le président reçoit mardi soir à l'Elysée le président LR du Sénat, a appris France Télévisions de sources concordantes. Le chef de l'Etat est resté silencieux depuis l'arrivée en tête du Nouveau Front populaire aux élections législatives.

Le NFP appelle le président à se tourner "immédiatement" vers lui. L'alliance de la gauche estime mardi que "le maintien prolongé de Gabriel Attal à la tête du gouvernement pourrait sonner comme une tentative d'effacer le résultat de dimanche". "Nous mettons solennellement en garde le président de la République contre toute tentative de détournement des institutions", écrit la coalition.  "Le président de la République doit se tourner immédiatement vers le Nouveau Front populaire pour lui permettre de former un gouvernement", ajoute le NFP. "Il faut lire la Constitution", rétorque l'entourage du chef de l'Etat auprès de France Télévisions. "Le président de la République nomme le Premier ministre en fonction de la composition de l'Assemblée", ajoute cette source.

François Hollande de retour dans l'hémicycle. Lui qui s'est souvent attiré les foudres de la météo quand il était à l'Elysée, a plaisanté sur l'orage imminent au-dessus de l'Assemblée nationale. Très sollicité, l'ex-chef de l'Etat François Hollande, élu en Corrèze, a fait un retour remarqué mardi. De son côté, le patron du PS Olivier Faure, arrivé en milieu d'après-midi au Palais-Bourbon avec les élus socialistes, s'est dit "prêt à assumer" la fonction de Premier ministre "dans le dialogue avec [ses] partenaires" du Nouveau Front populaire (NFP). 

 Mathilde Panot réélue à la présidence du groupe LFI à l'Assemblée. La députée du Val-de-Marne a annoncé qu'elle avait été réélue mardi à la présidence du groupe parlementaire du parti à l'Assemblée nationale. Sur X, elle a adressé ses "chaleureux remerciements" aux élus insoumis qui se sont réunis mardi pour la première fois de la nouvelle législature.

Les manœuvres continuent à l'Assemblée nationale. Les députés dissidents de La France insoumise (LFI) ont adressé, mardi, une lettre à la présidente des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, et au président des députés communistes, André Chassaigne, consultée par France Télévisions. "Comme vous le savez, la rupture entre nous et La France Insoumise est consommée. Nous ne siègerons pas dans le groupe insoumis", écrivent les députés Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet. Ils proposent aux écologistes et communistes la création d'un "groupe commun". Les principaux concernés n'ont pas répondu pour l'instant.