Accusations : le ministre Richard Ferrand sous le feu des critiques
Le nouveau ministre Richard Ferrand est sous le feu des critiques suite aux révélations du Canard enchaîné.
Une campagne sous pression. Depuis 48 heures, Richard Ferrand ne peut éviter les questions sur les révélations du Canard enchaîné et sur son avenir au sein du gouvernement. "On démissionne quand on est coupable de quelque chose, je ne suis coupable de rien ni sur le plan légal ni sur le plan moral", explique Richard Ferrand. Selon le Canard Enchaîné, en 2011, les mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était directeur général à l'époque, décident de louer des locaux dans le centre-ville de Brest. La propriétaire n'est autre que sa compagne. Aucune procédure judiciaire n'est ouverte à ce stade.
"Nous sommes dans du cynisme, du mensonge et des coups de communication"
Mais au moment où le gouvernement prépare un projet de loi sur la moralisation de la vie publique, et en pleine campagne, le parti socialiste interpelle François Bayrou. "J'attends une réaction du garde des Sceaux. C'est important, car s'il n'y a pas de réponse à la hauteur des enjeux qui sont censés être les nôtres alors cela veut dire que nous sommes sur du cynisme, des mensonges, de l'hypocrisie et des coups de communication", lance Luc Carnouvas, sénateur PS. Mais le garde des Sceaux refuse de s'exprimer sur cette affaire qui empoisonne les premiers jours du quinquennat.
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