Présidentielle 2022 : la candidate LR, Valérie Pécresse, annonce être positive au Covid-19 et poursuit sa campagne "à distance"

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Valérie Pécresse à Paris, le 22 mars 2022. (ALAIN JOCARD / AFP)

En difficulté dans les sondages, la candidate Les Républicains pâtit notamment du silence de Nicolas Sarkozy, qui a pris soin de ne pas la soutenir officiellement.

Ce qu'il faut savoir

Valérie Pécresse a annoncé la nouvelle sur Twitter. "Testée positive au Covid, je poursuis la campagne à distance et dans le respect des règles sanitaires. Toutes nos réunions sont maintenues grâce à la mobilisation de l'équipe", a écrit la candidate Les Républicains, jeudi 24 mars. Plus tôt dans la journée, la présidente de la région Ile-de-France avait présenté son projet de loi constitutionnelle sur l'ordre, et notamment la mise en place de "peines minimales obligatoires" pour certaines infractions particulièrement graves et les agressions de policiers ou élus. Ce direct est maintenant terminé.

Marathon diplomatique pour Macron. Emmanuel Macron voit sa campagne présidentielle fortement perturbée par l'actualité internationale. Le chef de l'Etat, qui brigue un second mandat à l'Elysée, passe la journée à Bruxelles (Belgique) pour assister à trois sommets sur la guerre en Ukraine : celui de l'Otan, puis celui du G7 et enfin celui du Conseil européen en fin d'après-midi. 

 Jadot accuse TotalEnergies de vouloir le "faire taire". Alors que le groupe TotalEnergies a annoncé qu'il allait renoncer au pétrole russe d'ici à la fin de l'année, le candidat écologiste a accusé l'entreprise tricolore "de complaisance de crime de guerre". En réponse, TotalEnergies (ex-Total) lui a demandé de cesser ses "insultes", en portant plainte pour "diffamation". "Total veut me faire taire ? En pleine campagne présidentielle ? Ça fait trente ans que je fais de l’écologie, que je mène ces combats-là, et on a toujours eu les menaces de lobbies", a persisté Yannick Jadot sur franceinfo, jeudi.

 Le masque de retour "pendant l'élection" ? Sur le plateau de M6, mercredi soir, le chef de l'Etat a réagi à la progression du nombre de cas de Covid-19 en cette période électorale. Emmanuel Macron n'a pas exclu un retour de l'obligation du port du masque à l'intérieur"Je vais être très transparent : si les choses devaient se dégrader, et même pendant l'élection, le président que je suis fera ce qu'il faut pour protéger de manière proportionnée", a-t-il déclaré.