"Les gens ne disent pas qu'ils vont voter pour Éric Zemmour" : à Orléans, les militants de Reconquête! ne se laissent pas abattre par les sondages

Aucune chaise n'est vide, dans cette salle de Saint-Jean-le-Blanc, près d'Orléans. Une certaine ferveur se fait sentir, ce soir du 16 mars. Les sympathisants d'Éric Zemmour, venus assistés au meeting, ne semble pas inquiétés par les sondages en berne.  "Les sondages,  on sait comment ça se passe", accuse cette militante, qui parle d'"enquêtes truquées" . Viviane affirme de son côté que "la plupart des gens se cachent et ne disent pas qu'ils vont voter pour Éric Zemmour". Antoine l'affirme : "Moi, vous me demanderiez pour qui je vote, je ne vous dirais pas que je vote pour la personne que je viens voir."

De rares personnes dans le public le concèdent : oui, la campagne patine en particulier depuis une semaine, après le débat face à la candidate Les Républicains. "Il n'a peut-être pas été assez agressif vis-à-vis de madame Pécresse", confie une militante. Michel pense l'inverse : "Il aurait dû s'élever davantage. Il a un peu eu des comportements de polémiste dans cette campagne."

"Marion Maréchal a des idées qui sont plus à droite que Zemmour, mais elle a le visage qui passe très bien."

Une militante de Reconquête!

à franceinfo

Pour relancer la campagne, la solution se trouvait peut être à la tribune, en la personne de Marion Maréchal. L'ancienne députée RN était la vedette de ce meeting. "Ici, si près d'Orléans, vous n'avez pas le droit de céder au découragement. Jamais quand vous avez sur votre sol cet exemple si magnifique que celui de Jeanne d'Arc", a-t-elle lancé au public. "Elle a des idées qui sont plus à droite que celles de Zemmour. Mais elle a le visage qui passe très bien. Elle peut l'aider", juge une autre militante.

Aucun effet pour l'instant dans les sondages. Marion Maréchal le reconnaît d'ailleurs : il ne faut pas attendre de miracles. Personne n'a la capacité de faire basculer une élection.